Après la publication du Motu Proprio Traditionis Custodes, le cardinal Vincent Nichols, archevêque de Westminster (Angleterre), a écrit au préfet de la Congrégation pour le Culte Divin, Mgr Arthur Roche, pour demander quelques éclaircissements aux termes du Motu Proprio.
A la lecture de la réponse de Mgr Roche, il apparait que pour le Saint-Siège la messe traditionnelle (dite de Saint-Pie V) a été abrogée par le Pape Paul VI à la publication du Ordo missae en 1969. Rappelons qu’en 1986 à la demande du Pape Jean-Paul II, une commission cardinalice avait établi le contraire.
Clairement, il s’agit d’un moment qui exige des pasteurs une délicatesse de soin et de direction à l’égard de ceux qui sont les plus affectés par les lois désormais en vigueur. L’usage des textes liturgiques antérieurs a été régulé et non supprimé. La fausse interprétation et la promotion de l’usage de ces textes, à la suite de concessions purement limitées accordées par des pontifes antérieurs, a été utilisée en vue d’encourager une liturgie qui diverge de la réforme conciliaire (et qui a été, en fait, abrogée par le pape saint Paul VI), et une ecclésiologie qui ne fait pas partie du Magistère de l’Eglise.
De même, il réaffirme explicitement que la concession de la messe traditionnelle n’est plus aujourd’hui que temporaire pour permettre un retour de tous à la pratique de la liturgie réformée par Paul VI. Là aussi la réponse mais aussi le Motu Proprio du Pape François prennent le contre-pied des deux précédents Motu Proprio.
Il est clair que le principal commentaire de la nouvelle loi qui gouverne la possibilité d’accorder d’utilisation de textes liturgiques antérieurs, par voie de concession exceptionnelle, et non par voie de promotion, est constitué par la lettre du pape François aux évêques. Il est également évident que ces concessions exceptionnelles ne doivent être accordées qu’à ceux qui acceptent la validité et la légitimité de la réforme liturgique du Concile Vatican II et du magistère des souverains pontifes. Tout le contenu de la nouvelle loi est orienté vers le retour et la stabilisation de la liturgie telle que décrétée par le Concile Vatican II.
Nous vous invitons à lire l’ensemble de l’article traduit par notre consoeur Jeanne Smits qui fait toujours un travail remarquable sur le sujet.
C’est clair, ils ne veulent voir qu’un troupeau aligné et docile. Ils jouent au yoyo : ne rien attendre d’eux, c’est très clair…
Cette lettre de Mgr Roche devrait ouvrir les yeux des malheureux catholiques qui s’imaginent qu’il faut faire confiance au Vatican pour obtenir la messe traditionnelle.
Dans son ouvrage “The St.Gallen Mafia” Julia démontre l’action derrière les coulisses d’un groupe de prélat en vue d’obtenir la démission de Benoît XVI pour le remplacer par Jorge Mario Bergoglio. Quelque chose de semblable s’est produit à la mort de Pie XII lorsqu’une minorité attachée au soit-disant ressourcement réussit à faire élire le Patriarch Roncalli qui à son tour rendit l’élection du Cardinal Montini possible, à qui Pie XII avait refusé le chapeau cardinalesque.J’en parle dans mon livre Aux sources l’alternance dans l’Église catholique
L’auteur de The St.Gallen Mafia s’appelle Julia Meloni
Mes chers Amis,
Oui, c’est très clair: Rome joue sur les deux tableaux!
Prions donc le Saint Rosaire!
Le temps passant, le « rite Paul6 » ne tient pas la route et ne remplacera pas le culte catholique rendu à Dieu.
Le concile Vat2 s’est déroulé durant la période débile soixante-huitarde, il est complètement à réviser malgré ses aficionados qui s’y cramponnent.
Le pape que l’on appelle traditionnellement le “Saint Père” ne mérite pas cette désignation.
il a été élu pour faire ce qu’il fait et qui est contraire à l’enseignement que l’histoire nous a enseigné depuis plus de deux siècles.
la curie ferait bien d’être débarrassée de tous les membres qui sont pervers et dont le seul but est un enrichissement personnel.
Beaucoup savent ce qui se passe mais personne ne veut agir…
souhaitons que notre Seigneur vienne au secours de son Eglise et pour cela implorons la sainte Vierge sa mère pour qu’elle intervienne auprès de son fils avec tout l’amour et la compassion dont elle est capable.