Les fidèles de Saint-André de Grenoble et de Vienne (FSSP) maintiennent la pression et demandent à leur évêque de les respecter et de maintenir l’unité de l’Eglise et la paix liturgique. Ils ont manifesté en nombre le 1er novembre devant la cathédrale de Grenoble.
Mgr de Kerimel, sous la houlette duquel le diocèse a perdu deux tiers de ses donateurs – mais ses dépenses n’ont pas été réduites d’autant – se mure dans son silence et son refus de charité et de vérité envers les fidèles de la messe en latin.
Visiblement pour certains prélats, ils ne font pas partie du “peuple de Dieu” au nom duquel ils croient pouvoir parler, décider et dont ils veulent gager les biens pour payer la facture de la cécité, des turpitudes et du laisser-faire organisés par ces mêmes prélats ou leurs prédécesseurs depuis des décennies.
Nous partageons la dernière lettre de l’AFSAN, l’association des fidèles de Saint-André et de Notre-Dame de l’Isle à Vienne (38) au sujet de la situation à Grenoble :
OBÉISSANCE : DRAPÉ DERRIÈRE L’ARGUMENT D’OBÉISSANCE, L’ÉVÊQUE REFUSE LE STATU QUO
« On ne se trompe jamais à obéir ». C’est à cet argument sans appel que Monseigneur de Kerimel est revenu sans relâche, éludant questions, objections et discussions de fond. Tout porte à croire que l’évêque a une notion d’obéissance aux antipodes de ce qu’enseigne l’Église, en cohérence manifeste avec celle qu’il a de l’autorité : celui qui a l’autorité parle, les autres doivent obéir sans discussion. Dans le jargon, on appelle ça cléricalisme. Depuis le rapport Sauvé, on sait mieux hélas à quels abus ce genre de positionnement a mené.
L’AFSAN est cependant sûre d’être dans l’obéissance, ayant lu, écouté, travaillé les propos du Saint-Père, qui a explicité les tenants et aboutissants de son Motu proprio. François a ainsi affirmé aux évêques français en visite à Rome qu’il ne souhaitait pas la destruction de tous les groupes utilisant la messe traditionnelle. Il leur a demandé de veiller à ce que l’utilisation de cette liturgie ne soit pas le paravent d’une idéologie de refus du concile Vatican II. Il leur a demandé d’être paternel avec les autres groupes qui utilisent cette liturgie dans un esprit ecclésial et apaisé.
Fidèles au magistère, nous ne sommes pas concernés par l’idéologie désignée et donc par le Motu Proprio, nous n’avons pas à subir une attitude qui s’apparente à une sanction. Le pape l’a dit : les évêques doivent être les pasteurs qui sortent de la rigidité des lois. Ne serait-ce pas justement cela, obéir ?
“Au jugé de ce qui se passe dans son diocèse, l’évêque peut appliquer le statu quo”. Les mots propres de l’évêque résonnent alors comme une sentence : à notre demande de statu quo, accompagné d’une proposition de groupes de travail pour réfléchir à une meilleure intégration dans le diocèse et à des ponts avec la paroisse, l’évêque a répondu “il n’en est pas question”. Nous ne sommes donc pas dignes, cantonnés par notre évêque dans une prétendue désobéissance et une “communion à l’Eglise incomplète”.
OÙ EN EST L’AFSAN ?
L’association prend acte que le positionnement inflexible de l’évêque conduit à une situation de blocage qu’elle déplore. En conscience, elle ne peut se résoudre à ne pas défendre une position légitime, autorisée, pastoralement féconde.
Ses suppliques repoussées d’un revers de main, l’AFSAN a décidé de se tourner vers l’archevêque métropolitain de Lyon, ainsi que vers le Président de la Conférence des évêques de France, sollicitant de leur part une rencontre, un retour, un regard actif et apaisant.
Nous réaffirmons notre volonté d’être pleinement intégrés à la vie diocésaine ainsi qu’à ses œuvres, dans la préservation de notre charisme propre. Nous redemandons officiellement le maintien du fonctionnement actuel de ces deux communautés desservies par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, non seulement dans l’immédiat mais sur le long terme.
C’est pour cela que l’AFSAN à également mis en ligne une pétition que vous pouvez signer pour les soutenirs https://chng.it/cbHTtJSp6t
C’est incroyable que pour garder la foi et la messe traditionnelle, les catholiques soient obligés de supplier tous ces ânes bâtés, comme de Kérimel, conciliaires sans paravent !
Ils n’ont pas honte de fermer les églises qu’ils ont vidées, pour interdire aux catholiques d’y venir prier, les condamnant à rester dehors devant portes closes !
“L’AFSAN est cependant sûre d’être dans l’obéissance, ayant lu, écouté, travaillé les propos du Saint-Père, qui a explicité les tenants et aboutissants de son Motu proprio”
Quelle naïveté !
J’ai connu ce monseigneur à Rome dans les années 95 et à St Jean de Latran avec le Cardinal Ruini . Il était supérieur du Séminaire d’Aix et membre de l’Emmanuel. Je le croyais dans l’esprit de nombreux prêtres de cette Communauté surtout la première génération de la Fraternité de Jésus c’est à dire dynamique, évangélisatrice et rayonnante.
Déception ! On a affaire à un individu fade, grisâtre, borné , clérical et méchant. L’évêque de Dijon a au moins eu l’intelligence d’éviter le clash. A Grenoble la situation va pourrir comme à Paris et les deux évêques ne vont pas en sortir grandis. Se rendent-ils comptent que les évêques ont perdu toute crédibilité? Quelle sottise! On hoche les épaules en les voyant.
On espère que ce scandale va rapidement disparaitre.
Je ne fréquente que très rarement Saint André quand je retourne dans ma ville d’origine. Je suis cependant profondément choqué par l’attitude cassante et cléricale de cet évêque. Dorénavant, plus question de participer aux quêtes des messes quand je serai dans ce diocèse.
digne successeur de “maotagrin”!!!hélas
Il est proprement hallucinant que les évêques perdent la foi en Christ à ce point au profit d’une position dogmatique qui ne respecte même plus l’histoire de l’église. Triste époque, nous risquons de perdre beaucoup de vrais croyants…
Quand je pense à l’accueil plus que chaleureux que Mgr de Kérimel avait accordé à l’abbé Guillaume Loddé
lors de son arrivée à Saint-André , il y a 4 ans env. !
Pourquoi un tel changement ?
L’Église catholique a assez de pbs actuellement ! Affaire lamentable des violeurs et traitement aussi lamentable …..
La vente des biens de L’Eglise pour financer les turpitudes de ceux qui l’ont trahie est UN DETOURNEMENT DE FONDS 8 Nos ancêtres et nous mêmes ne se sont pas privés pour ça !!
Inadmissible ce que fais mgr de Kerimel. Prions pour lui sans le juger.
Pouvez vous donner une adresse courrier pour qu’on puisse vous donner un euro par chèque. Déjà demandé par mail début octobre 2021 et aucune réponse.
Prions pour que cette division dans l’église ne se fasse pas et revenons a ce que le pape Benoît XVI a dit lorsqu’il a institué la messe selon la forme extraordinaire et celle selon la forme ordinaire comme le dit si bien le cardinal Sarah.
François Henri