Ce 5 novembre à 13 h, la conférence des évêques de France publie un point d’étape à mi-parcours de l’assemblée plénière qui a lieu depuis ce lundi à Lourdes.
Il est précédé d’une synthèse : ”
Réunis en Assemblée plénière à Lourdes, après avoir reconnu lors de leur dernière Assemblée en mars 2021 leur responsabilité en tant qu’évêques, les évêques de France ont pu vérifier ce matin qu’ils étaient d’accord pour :
- Reconnaître la responsabilité institutionnelle de l’Église dans les violences qu’ont subies tant de personnes victimes.
- Reconnaître la dimension systémique de ces violences : au sens où elles ne sont pas seulement le fait d’individus isolés, mais ont été rendues possibles par un contexte global. Des fonctionnements, des mentalités, des pratiques au sein de l’Église catholique ont permis que ces actes se perpétuent et ont empêché qu’ils soient dénoncés et sanctionnés.
- Reconnaître que cette responsabilité entraîne un devoir de justice et de réparation, qui ouvre la possibilité de demander pardon en vérité.
À partir de cette nouvelle étape, et sur cette base commune, ils vont pouvoir étudier les suites à donner aux recommandations du rapport de la CIASE, avec l’aide de personnes victimes et des laïcs invités à Lourdes. Au sein de leur Assemblée réunie jusqu’à lundi, les évêques poursuivent leurs travaux dans ce sens.
Le point d’étape à proprement parler (PDF) :
Point d’étape à mi-parcours de l’Assemblée des évêques de France au 5 novembre 2021
Évêques de France, nous avons reçu le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, le 5 octobre 2021, qui met sous nos yeux l’ampleur des violences et agressions sexuelles commises dans l’Église catholique en notre pays. Bouleversés et accablés, nous comprenons et nous partageons le trouble et l’inquiétude ainsi que la colère que suscite l’institution ecclésiale qui n’a pas su voir ces terribles faits ni les dénoncer, et qui n’a pas prêté attention aux personnes victimes ni à leur souffrance.
Ce rapport rend témoignage aux personnes victimes dont il reconnaît pleinement la parole. Courageusement, ces personnes sont devenues les témoins du drame subi, des souffrances endurées et des combats qu’elles mènent sur leur chemin de vie. Elles ont été victimes de la trahison inexcusable et intolérable d’évêques, de prêtres, de diacres, de religieux et de laïcs chargés de l’Évangile.
Ces violences ont une dimension systémique au sens où elles ne sont pas seulement le fait d’individus isolés, mais ont été rendues possibles par un contexte global. Des fonctionnements, des mentalités, des pratiques au sein de l’Eglise catholique ont permis que ces actes se perpétuent et ont empêché qu’ils soient dénoncés et sanctionnés.
La première obligation de l’Église catholique contractée vis-à-vis des victimes est la reconnaissance de sa responsabilité institutionnelle, outre la responsabilité propre des auteurs des abus sexuels. Sa responsabilité est engagée vis-à-vis des personnes victimes, de la société et de Dieu.
La reconnaissance de cette responsabilité, engagée depuis plusieurs années et en particulier lors de l’Assemblée des évêques de mars 2021, entraîne un devoir de justice et de réparation qui ouvre la possibilité de demander pardon en vérité. À la suite de Jésus, nous ferons tout notre possible en demandant à ceux et celles qui sont blessés : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » (Mc 10, 51).
Il s’agit d’un processus : nous avons conscience que tout le peuple de Dieu est appelé à participer aux changements nécessaires pour un renouveau de l’Église.
Nous souhaitons avec le pape François adresser un message fraternel aux prêtres « qui remplissent leur ministère avec générosité et dévouement, et dont la si belle vocation se trouve malheureusement salie».
Nous renouvelons nos remerciements aux membres de la CIASE pour l’ampleur du travail qu’ils ont réalisé et pour l’œuvre de vérité à laquelle ils nous engagent. Leurs constatations et leurs réflexions constituent un matériau précieux pour l’indispensable travail qui reste à accomplir. Nous nous engageons à travailler les suites à donner aux recommandations du rapport, sans nous y limiter.
Responsabilité institutionnelle de l’Eglise, comme si l’Eglise en tant que Corps du Christ était responsable de ce que font ses membres. Beaucoup trop facile , c’est quoi qu’ils veulent? et la dimension systémique, le grand n’importe quoi comme si les coupables allaient le clamer sur la place publique. S’il y a des fautifs ce sont peut-être eux surtout ces dernières décennies qui ont fait n’importe quoi,est-ce qu’ils se sont vraiment occupé de leurs prêtres. l’Eglise n’est pas une ONG qui est chargée de faire du social. Par contre on ne les entend pas bcp sur l’avortement sauf quelques rares exception, quand on voit comment ils se sont aplatis à cause du coronacircus, Dieu saura retrouver les siens mais pas un kopeck pour payer les turpitudes de certains. C’est bon ils se conduisent comme les malfrats au pouvoir faire payer ceux qui travaillent pour engraisser ceux qui ne font rien ou qui n’ont rien à faire dans notre patrie
Quelle tartufferie !
Ces hommes sont prêts à toutes les trahisons pour garder le pouvoir…Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Ils acceptent sans sourciller des chiffres pour le moins suspects. Le chiffre des dénonciations a été arbitrairement multiplié par 100 (et pourquoi par 1000 ou par 10 000 aussi !) Ils vont brader les biens de l’Eglise qui ne leur appartiennent pas. Les associations cultuelles ne sont pas faites pour ça. Et enfin il vont faire porter toute la faute sur les prêtres et tarir les vocations. Qui sont les coupables ? eux bien sur qui ont privilégié l’idéologie à la sainteté. J’ai connu des séminaristes douteux qui étaient considérés comme les modèles du séminaire et qui ont été ordonnés sans problème tandis que ceux jugés plus trahis ont du subir toutes les avanies . Ensuite bien des postes de responsabilité ont été confiés à ses prêtres
car ils avaient le bon profil idéologique…
Alors le seul service que ces évêques peuvent rendre à l’Eglise est de démissionner en bloc ( après ils pourront danser la chenille comme ça leur plaira)
Jean-Jacques D.
Bien d’avis avec Jean-Jacques
Je rebondis sur le commentaire de Jean-Jacques, et je crois qu’il faut avoir le courage (le vrai courage, celui du Christ renversant les étals des marchands du temple) d’aller plus loin. Quand bien même les centaines de milliers de victimes seraient avérées, cela ne pèse rien face à la défense absolue de la religion catholique, donc de notre l’Église, à laquelle nous devons nous consacrer.
Il est évident que ces révélations sont destinées à nous nuire, et qu’elle est télécommandée par vous savez qui. Nous devons TOUT faire pour que cesse cette campagne de calomnies odieuses.
*Qu’elles sont* excusez-moi pour la faute d’accord