Ce matin, entre 10h et midi près de 200 fidèles de Saint Bernard de Dijon se sont réunis devant l’archevêché pour prier et supplier l’archevêque de revenir sur sa décision d’expulser les prêtres de la FSSP du diocèse après 23 ans de présence.
L’archevêque est sorti et a maintenu sa position, allant jusqu’à dire “l’unité, c’est moi“. Il s’est vu répondre “vous aviez l’union, vous avez semé la scission et la division, l’unité, c’est Dieu”.
Un manifestant a rappelé les propos de Mgr Schneider ce 25 juin en conférence à Paris : L’église n’est pas une dictature. Le Pape n’est pas un Roi, il ne peut dire l’Eglise c’est moi comme Louis XIV a pu dire L’état c’est moi.
Mgr Schneider continuait d’ailleurs : Les fidèles, les prêtres ont le droit à la liturgie de tous les saints et de tous les temps. S’attaquer à cette messe est un abus”.
Bien que campé sur sa position – exiger des prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint Pierre qu’ils concélebrent “en signe de communion”, “sinon ils n’ont qu’à s’en aller“, une exigence qualifiée de “chantage” par les fidèles et qui témoigne d’une fragilisation croissante de la position de l’archevêque, apparu isolé et esseulé – il a néanmoins donné sa bénédiction en Latin aux fidèles.
Après le départ de l’archevêque, chants et prières ont continué. Un fidèle a conclu par la parabole des amis importuns : “nous demandons notre pain spirituel, nous avons confiance (…) Tradidi quod accepi, j’ai transmis ce que j’ai reçu, nous demandons à continuer de faire l’expérience pleine et entière de la Tradition”.
Le dos au mur, ces évèques modernistes Vat. 2, un dernier spasme pour rappeler la révolution liturgique de 1965/1969, quand la Messe de toujours était aboli !
La FSSP connaît maintenant la même hostilité que la FSSPX qui bien souvent doit célébrer des messes dans les granges…
À Lamblin,
Et bien, que la. Fraternité Saint Pierre rejoigne la Fraternité Saint Pie X.
Cela aurait dû être fait depuis longtemps.
Continuez le plus possible, cet évêque finira par lâcher, surtout si les, médias s’en mêlent. Pourquoi pas célébrer devant l’évêché.
L’évêque est maître en son Diocèse…soit. Mais l’Eglise, comme toute société, possède une hiérarchie ou une autorité de régulation.
Au cas qui nous occupe, qui peut m’indiquer laquelle peut et doit intervenir pour arrêter ce Prélat de martyriser ses fidèles ? Et si aucune autorité n’intervient alors qu’elle est habilitée à le faire, elle deviendrait coresponsable des méfaits dont il est question, ce qui ébranlerait toute la structure de l’Eglise.
Patrick @ – Il faut en avoir le cœur net : cet évêque agit-il avec l’appui de sa hiérarchie ou s’agit-il d’un fou qu’il faut enfermer ?
Je suis d’accord avec M Courivaud.
On sait très bien que les évêques modernistes sont farouchement hostiles à la Tradition et n’ont qu’un désir : anéantir définitivement la messe traditionnelle (la messe de toujours n’a rien d'”extraordinaire” c’est la messe catholique tout simplement).
Se mettre sous l’autorité d’évêques modernistes qui veulent détruire la foi est très dangereux
Cette triste affaire ne fait que confirmer que Mgr Lefebvre a eu raison dès le début.
D’autant qu’il faut s’attendre à une réforme de “summorum pontificum” et à de futures persécutions contre la messe traditionnelle.
Rejoignez la Fraternité St Pie X qui n’a jamais fait de concessions.
Soutien à la Fraternité Saint Pierre face aux évêques compromis et anti cléricaux.
à Le Tigre (non Clemenceau) :
Non, soutien à TOUS les prêtres de la Tradition, point à la ligne.
à ¨Patrick,
C’est bien de parler “d’autorité”, sauf qu’aujourd’hui, et depuis le Concile Vatican II (pas “après le Concile, SVP), le principe d’autorité a disparu au sein de l’Eglise catholique.
imbu de lui-même, avec ce prélat conciliaire la bêtise et la méchanceté atteignent des sommets ! ! !
Je viens de lire une réaction de l’abbé Roch Perrel, ancien responsable FSSP à Dijon, aux décisions de l’évêque Minnerath. Cet abbé dit qu’il a choisi la forme extraordinaire et qu’il n’a pas l’intention d’en changer, ni même de panacher. Ce qui ne veut pas dire, je suppose, qu’il refuse de participer à la messe chrismale de son évêque. Participer mais pas concélébrer. Autre cas d’école : Notre Dame des Armées à Versailles. Là ce sont des prêtres diocésains qui disent la messe de Saint Pie V. Leur arrive t-il de célébrer ou concélébrer en forme ordinaire ? Je pose la question.