En Ukraine, le Secrétaire d’État du Saint-Siège a invité les séminaristes de rite latin à collaborer avec les gréco-catholiques. «Ils font partie avec vous de l’Église catholique», a lancé le cardinal Parolin. Dans un long discours, l’envoyé spécial du Pape François a aussi mis en garde les séminaristes contre«un nationalisme exaspéré, fruit d’un complexe d’infériorité».
Le numéro 2 du Vatican a encouragé au contraire les séminaristes à «accepter la pluralité pour ce qu’elle est : un extraordinaire instrument de croissance». Le cardinal Pietro Parolin a ensuite insisté sur le célibat sacerdotal requis par l’Église catholique de rite latin. Un thème important dans un pays où la majorité des prêtres, orthodoxes et gréco-catholiques, ont la possibilité d’être mariés. Il a recommandé aux séminaristes latins «d’éduquer leur affectivité, sans avoir peur des épreuves et de la faiblesse, mais toujours avec une grande transparence et vérité, sans doubles vies».
La visite du secrétaire d’État du Saint-Siège à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, était aussi l’occasion de rencontrer les gréco-catholiques ukrainiens, dont certains avaient vécu douloureusement la rencontre historique entre le Pape François et le patriarche orthodoxe de Moscou Cyrille en février dernier.
«Je suis surtout venu rencontrer ceux qui ont été touchés par la violence de la guerre, pour apporter l’étreinte du Pape et le soutien concret de l’Église»,avait affirmé le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, lors d’un bref salut le dimanche 19 juin 2016, au cours de la liturgie de la Pentecôte (selon le calendrier julien) à la cathédrale gréco-catholique de Saint-Georges, à Lviv.
«Qu’ils ne se sentent pas abandonnés ou oubliés, pas même par leurs frères et sœurs en humanité», a ajouté le “numéro 2” du Vatican.
Source Radio Vatican