Précision linguistique portée par les commentaires : Vous avez raison et je vous remercie de souligner l’esprit “occidentalocentré” de cet édito pour qui Allah est porteur d’un sens lié à l’Islam. C’est bien sous cet aspect métonymique et donc réducteur qu’il faut entendre ce titre et non dans le sens littéral du mot signifiant Dieu et utilisé par les chrétiens de langue arabe.
Merci à vous et aux autres commentaires qui ont pointé une précision de langage nécessaire pour aussi nous rendre sensible à certaines distinctions linguistiques qui pourtant me sont d’ordinaire chères.
Curieusement, nous entendons de plus en plus de Chrétiens, parfois même de milieux considérés comme « tradi », affirmer que le dieu des Musulmans et celui des Chrétiens serait un seul et même Dieu. La référence la plus couramment citée provient de la déclaration de Paul VI, Nostra Aetate. Dans un raccourci, qui tire le texte bien au-delà de son propos, on lui fait affirmer que nous adorons en commun un même Dieu unique.
Or il n’en est rien, au contraire. Tout d’abord, il s’agit d’une déclaration du pape sur la question interreligieuse, dans la suite des textes conciliaires. Ce n’est en aucun cas un document dogmatique. Cela ne l’empêche pas de puiser à la source vive. Et la première chose qu’affirme le souverain pontife est la tâche de l’Eglise.
« Dans sa tâche de promouvoir l’unité et la charité de tous les hommes et même entre les peuples, elle examine ici ce que les hommes ont en commun et qui les pousse à vivre ensemble leur destinée. » (NA1)
Il s’agit ici de distinguer ce que les hommes ont en commun. Une telle démarche permet d’une part de distinguer ce qui unit, mais aussi ce qui sépare. Seul point de départ possible pour un dialogue fructueux.
Allant plus loin, Paul VI remarque que certains peuples, certaines cultures ont
« une certaine sensibilité à cette force cachée qui est présente au cours des choses et aux événements de la vie humaine, parfois même une reconnaissance de la Divinité suprême, ou encore du Père. »(NA2)
L’Homme est capax Dei, capable de Dieu, nombre de non chrétiens ont un sentiment diffus et non nommé, moins encore identifié, du divin.
C’est ce que le pape entend lorsqu’il affirme plus loin,
« L’Eglise catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. (…) Elles apportent souvent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes. » Mais, il précise dans la suite immédiate, la limite absolue à cette reconnaissance. Reconnaître les éléments de vérité dans une doctrine ou une religion, ne signifie pas reconnaître l’intégralité des éléments de ces croyances et moins encore ces religions. Aussi précise-t-il « Toutefois, elle annonce et elle est tenue d’annoncer sans cesse, le Christ qui est « la voie, la Vérité et la vie » (Jn.14,6) dans lequel les hommes doivent trouver la plénitude de la vie religieuse et dans lequel Dieu s’est réconcilié toutes choses. » (ibid)
Il ne s’agit nullement pour le pape de mettre toutes les religions sur le même pied et moins encore d’envisager un quelconque syncrétisme. Au contraire, il invite à prendre chaque homme et chaque religion à partir de ces éléments de vérité pour les conduire à la vérité toute entière, en faisant « progresser les valeurs spirituelles, morales et socio-culturelles qui se trouvent en eux. » (ibid)
C’est à cette lumière qu’il faut lire le fameux paragraphe 3 sur l’Islam. Il n’est nullement dit que nous adorons le même Dieu. Le pape souligne les éléments de vérité dans l’Islam, à savoir que pour eux Dieu est unique, vivant, subsistant, miséricordieux, tout puissant, créateur du ciel et de la terre, il a parlé aux hommes. A aucun moment le souverain pontife ne dit que ce Dieu unique adoré par l’Islam est le Dieu de Jésus Christ. Mais il encourage les fidèles à partir de ces vérités partagées, pour conduire les Musulmans à la foi en ce Jésus qui pour nous est Dieu.
A partir de là, nous pouvons aussi voir ce qui différencie Allah de Yahvé. Entre toutes les différences, la nature même de la relation entre Allah et la race des hommes d’une part et entre le Dieu de Jésus Christ et les hommes d’autre part, est un gouffre qui touche non seulement la relation homme Dieu, mais la nature même de Dieu, les motifs de la Création et l’espérance en la vie éternelle.
Allah ne cherche en aucune façon une relation intime et amoureuse avec les hommes, il veut des soumis. C’est bien ainsi que se nomment ses fidèles, musulman signifiant le soumis. Or ce type de relation ne peut s’entendre d’un Dieu qui a créé l’Homme par amour et se faisant Lui-même le bonheur ultime de l’Homme. Qu’il soit unique, créateur, tout puissant et vivant ne fait pas d’Allah, le même Dieu que le Dieu de Jésus Christ.
La soumission qu’impose Allah se trouve même à l’opposé d’un Dieu venu libérer l’Homme du péché et par-dessus tout de l’emprise du démon. Que les musulmans « cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, mêmes s’ils sont cachés », comme le souligne le pape, porte au crédit de la piété musulmane, la sincérité. Sincérité dont Dieu s’arrangera, lui qui seul sonde les reins et les cœurs. Mais cette sincérité ne doit pas masquer que cette piété si elle s’adresse in fine à Dieu, n’est pas formellement tournée vers Lui. Au contraire, elle sert un faux dieu qui se faisant passer pour Dieu manipule des fidèles par des préceptes contraires au bonheur de l’Homme qui pour aimer se doit d’abord d’être libre.
Fait-on plus grand fossé entre Yahvé qui libère et Allah qui soumet ? Entre un Dieu qui cherche une relation à double sens avec l’Homme et une divinité qui n’attend qu’une relation à sens unique tournée vers elle ?
Docteur en histoire… Eh bien ! Et ce docteur en histoire ne sait pas que Nostra Aetate est une déclaration conciliaire ! Quel docteur !
Je ne sais où vous voyez que j’ai dit que ce n’était pas un texte conciliaire. En revanche conciliaire ne signifie pas constitution dogmatique.
La déclaration Nostra Aetate n’est pas de Paul VI contrairement à ce que vous écrivez mais du Concile Vatican II même si Paul VI l’a promulguée.
Pour le reste, je ne savais pas qu’il y avait des chrétiens qui pensaient qu’il y avait plusieurs dieux. Pour ma part, un seul me suffit et je veux bien le partager avec d’autres car je sais que le partage – comme l’eucharistie – ne diminue en rien la richesse de Dieu.
Tu as raison, mais…
cf mon commentaire plus bas
Mais couvert par l’infaillibilité Pontificale Monsieur !
considérations sur l’infaillibilité pontificale.
https://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/points-non-negociables-riposte-catholique-blog/considerations-sur-linfaillibilite-et-impeccabilite-pontificales
Les documents du magistère n’ont pas le même degré d’autorité.
Quant à l’infaillibilité elle porte sur la foi et les mœurs. Nostra Aetate ne définit ni la foi ni les mœurs.
Et pour sortir de la polémique et de l’ambiguïté que mon propos pouvait laisser en suspens
https://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/points-non-negociables-riposte-catholique-blog/linfaillibilite-lumen-gentium
Explication du Catéchisme à l’usage des cours de persévérance, par l’abbé Vandepitt, D.H., Nihil obstat, Imprimatur 1909.
Leçon XV: Caractères de l’Eglise. Privilèges de l’Eglise et du Pape.
En quoi consiste donc l’infaillibilité ?
L’infaillibilité nécessaire à la véritable Eglise, consiste uniquement en ce que le Pape parlant seul, ou les Evèques unis au Pape ne peuvent pas s’écarter de la vérité révélée, lorsqu’ils imposent à toute l’Eglise une règle de croyance, c’est-à-dire lorsqu’ils enseignent à tous les fidèles ce qu’il faut croire, faire ou éviter pour aller au ciel. — S’il en était autrement, le pasteur pourrait conduire le troupeau loin du vrai chemin et l’entraîner dans l’abîme de l’erreur.
Nostra Aetate est un texte issu d’un Concile des éveques unis avec le Pape et donc convers par le Dogme de l’infaillibilité Pontificale comme vérité révélé !
Mais cette chose ” Nostra Aetate ” est une pur hérésie crasse !
il y a donc souci de légitimité du dit Concile Vatican II !!!
Et Nous ne pouvons passer sous silence l’audace de ceux qui, ne supportant pas la saine doctrine, prétendent que : ” Quant à ces jugements et à ces décrets du Siège Apostolique dont l’objet regarde manifestement le bien général de l’Église, ses droits et sa discipline, on peut, du moment qu’ils ne touchent pas aux dogmes relatifs à la foi et aux mœurs, leur refuser l’assentiment et l’obéissance, sans péché et sans cesser en rien de professer le catholicisme.” À quel point cela est contraire au dogme catholique sur le plein pouvoir, divinement conféré par le Christ Notre Seigneur lui-même au Pontife Romain, de paître, de régir et de gouverner l’Église universelle, il n’est personne qui ne le voie et qui ne le comprenne clairement et distinctement.
Pie IX, Quanta cura
La question est, avec l’Islam, avant toute critique de fond de sa doctrine, de répondre à la question :
Le Coran est il un livre INSPIRÉ?
Si, comme le prétend notre Église catholique (avec tous les chrétiens des autres confessions) la Révélation est définitivement close depuis la mort du dernier Apôtre (St Jean), la revendication de l’Islam en faveur de l’inspiration de son Coran est VAINE, celui ci n’est qu’un texte humain et Mahomet n’est pas prophète mais un quelconque imposteur & vaticinateur comme l’histoire en surabonde.
A partir de là, et d’abord de là, tout ce que le Coran nous dépeint de Dieu, et de tout le reste, n’est qu’imagination subjective construite de main d’homme, si je puis dire, avec les inévitables absurdités et divagations humaines. Dès lors le dieu représenté et décrit par le Coran ne peut être le notre, le vrai, mais sa dénaturation humaine (et diabolique de surcroît).
De fait, non Trinitaire, sans Amour, sans Incarnation ni Rédemption, transcendant sans le dialogue relationnel Dieu-homme-Dieu (Abraham, Moïse…jusqu’à Jésus) le dieu coranique n’est pas le même Dieu que Dieu biblique. Ce n’est pas parce qu’on l’appelle Dieu qu’il en a la nature et les qualités divines; les idoles aussi prétendaient à la divinité.
Un vrai dialogue avec un musulman ne doit pas cacher la vérité, elle seule libère.
Allons-nous ainsi les chagriner? Est ce tragique de dire ce qui EST?
La tragédie purge l’âme par le chagrin et la pitié.
Tu as raison sur le fonds. Cf. mon intervention plus bas.
Quant à la question : Est ce tragique de dire ce qui EST?
Le dire au musulman, c’est plus que tragique. Le fait de penser lui étant interdit, il se sentira attaqué et insulté, et il réagira exclusivement avec des insultes d’au dessous de la ceinture.
Par ailleurs, qui va oser lui dire la vérité, alors que le politiquement correct est devenu pour nos intellectuels, ainsi que pour nos autorités aussi bien religieuse que politiques ce que le coran est pour les musulmans.
Malgré tout cela, il est nécessaire de communiquer notre vérité aux musulmans, puisque eux ne cessent pas de répéter la leur à haute voix, prétendant que c’est la vérité de Dieu, et si nous la refusons, nous serons condamnés au feu éternel.
le problème n’est pas dogmatique, il est linguistique; l’erreur est de mettre le mot Allah dans une phrase en français alors qu’on n’y mettrait pas Gott, Bog, Theos, Egzabeher, etc…
vous étonneriez beaucoup un évêque arabe ou l’archevêque de Malte en leur disant que leur dieu n’est pas celui des Chrétiens, quant aux évêques malaisiens, qui soutiennent un combat contre leur pouvoir musulman pour toujours appeler Dieu Allah, ils vous considéreraient comme un traitre
la conception que les Musulmans ont de Dieu n’est pas celle des Chrétiens, c’est bien normal, puisque nous n’avons pas la même religion, mais le dieu trinitaire des Chrétiens n’est pas celui des Juifs, voire de certains protestants, et personne ne dirait que nous n’avons pas le même dieu qu’eux
Non, l’erreur est justement d’appeler “Dieu” ce que d’autres appellent “Allah”, “Yahvé” ou “Jéhovah”, de piètres avatar qui ne peuvent en aucun être assimilés à Dieu. L’inculture de certains chrétiens et même l’incurie de certains évêques conduisent à ce blasphème. Cyril a parfaitement démontré l’antagonisme entre ces faux dieux et la vraie religion.
Parfaite analyse !
“Fait-on plus grand fossé entre Yahvé qui libère et Allah qui soumet ? Entre un Dieu qui cherche une relation à double sens avec l’Homme et une divinité qui n’attend qu’une relation à sens unique tournée vers elle ?”
TOUT EST DIT.
Théofrède a raison : c’est le même Dieu ; on trouverait, dès le moyen-âge, dès même l’apparition de l’Islam, dans des écrits de papes, l’affirmation que le Dieu des musulmans et celui des chrétiens est le même. L’Islam a d’abord été perçu comme une hérésie et les hérétiques adorent le même Dieu que les orthodoxes, ceux qui professent la vraie foi catholique et apostolique.
On peut distinguer autant de dieux que l’on veut, mais cela renvoie à l’image que nous en avons, personnellement ou collectivement. S’il s’agit d’un Dieu suprême et unique, même celui des philosophes, c’est bien Dieu. Bien sûr, cela n’ôte rien à la remarque de Pascal dans son Mémorial, retrouvé, après sa mort, cousu dans son vêtement : “Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants. Certitude. Certitude. Sentiment, Joie, Paix. Dieu de Jésus-Christ.”
Pour nous, Dieu est celui des deux alliances, les fiançailles dans la première alliance et les noces, dans la nouvelle.
Dieu vous garde
Garmon
pour nous c’est deux DIEU différents, il y en a un qui est pour tuer celui qui ne pense pas comme lui, l’autre le NOTRE, c’est celui de la paix !! ne vous déplaise
Cité de mémoire : Jésus à ses apôtres : “… qui n’est pas avec nous est contre nous”.
Dans le coran, le Christ n’est pas reconnu comme Fils de Dieu, donc le coran est contre le Christ !
L’islam arrive dans l’histoire du peuple de Dieu dans le milieu du 6ème siècle l’Ivraie de la Parabole…
(VI ème siècle qui contient le chiffre de la Bête : 666).
Très bien dit “YR” !
à propos du titre de votre article dont je pense qu’il ne reflète pas bien son contenu :
quand on parle de Yahvé, il est clair qu’il s’agit du dieu des juifs ;
par contre il y a malheureusement ambiguïté avec Allah, qui veut dire dieu en arabe et employé à commencer par les chrétiens arabes ; il peut donc y avoir confusion avec le dieu des musulmans puisque le coran est écrit en langue arabe.
Vous avez raison et je vous remercie de souligner l’esprit “occidentalocentré” de cet édito pour qui Allah est porteur d’un sens lié à l’Islam. C’est bien sous cet aspect métonymique et donc réducteur qu’il faut entendre ce titre.
Merci à vous et aux autres commentaires qui ont pointé une précision de langage nécessaire pour aussi nous rendre sensible à certaines distinctions linguistiques qui pourtant me sont d’ordinaire chères.
Merci à Cyril Brun pour ce texte bien étayé et tant pis pour ceux qui, éternels insatisfaits au pays de plus de 300 fromages, iront chercher des poils sur des œufs. Je ne vois pas ce que viennent faire les évêques arabes (donc pas musulmans) ou l’archevêque de Malte ni même les protestants qui reconnaissent, soit en tant qu’Orthodoxes ou catholiques de rites divers, soit en tant que calvinistes un Dieu UN, Trinitaire, Père Fils et Saint Esprit.
Merci à Cyril Brun pour cette analyse impeccable.
Vous devriez enseigner Dubost (ou Dubois, je ne sais plus), vous savez bien, l’évêque d’Evry amoureux d’Allah et de Mahomet.
J’irai même plus loin.
Derrière l’islam, il y a en fait, un peu caché mais finalement pas tant que cela, bel et bien Satan.
Celui qui prétend annuler, recouvrir, et même seulement dépasser la Révélation de Jésus-Christ est en vérité l’Adversaire de Notre-Seigneur.
Or c’est très exactement ce que fait la religion mahométane.
Non, comme vous le développez très bien, il n’y a aucun compromis possible avec l’Adversaire.
Ce qui n’empêche nullement l’affection que l’on doit aux disciples de l’Islam : ils sont prisonniers, voilà tout, et notre tâche est, par l’exemple et surtout la prière, parce que nous ne sommes pas par nous-mêmes de taille à affronter celui qui les tient en son pouvoir, d’aider à les délivrer.
Mais non mais non les Musulmans ont le même Dieu, il suffit de lire le Coran pour le comprendre, mais ils ne le connaissent pas et lui donnent une image qui n’est pas celle que nous avons de lui.
Les anges de leur Dieu ont parlé à Moïse, Abraham Noé et donc il s’agit bien du même Dieu…
En revanche ils n’admettent pas que Dieu a engendré son Fils, Jésus. Ils n’admettent pas que Dieu puisse être Père, et que Jésus puisse être Fils de Dieu et de même nature que son Père.
ils n’imaginent pas que nous, nous pouvons nous considérer comme enfants du même Père et suivre le Christ pour aller au Père.
ils ne comprennent pas que Jésus est Dieu mais que Dieu, le Père, n’est pas Jésus même s’ils font un comme nous nous devons faire un avec eux, le Père et le Fils.
Où trouve-t-on que les anges de leur dieu ont parlé à Moïse, Noé ? Dans la Bible ?
Quant à lire le Coran oui il vaut mieux le faire avant d’en parler.
Tout ce que Jean Christophe a dit est tout à fait vrai!
Cf. mon commentaire ci-après
merci !
Quand le Coran dit ” Nous avons donné le livre à Noé à Abraham ….. ” Voilà les anges Il suffit de lire la deuxième sourate pour le comprendre ! mais je l’ai lu en entier ……
Le Coran n’est pas un livre canonique reconnu pour la foi des Chrétiens il me semble
Cher jean-Christophe un bon conseil: prends des vacances, ça te fera le plus grand bien.
Et t’évitera d’écrire d’aimables sottises…
le siècle des lumières avait fait apparaître l”Etre Suprème qui devait remplacer le Dieu des Chrétiens
pourtant il n’y a bien qu’un seul Dieu Créateur et Maître de toutes choses, même si certains aujourd’hui le nomme Allah
mais
et la différence est de taille
“Il ne s’agit nullement pour le pape de mettre toutes les religions sur le même pied”
et dans tout ce discours c’est cela qu’on se doit de retenir
approfondissons et aimons notre si belle Religion !
Chers amis, laissez-moi aborder le sujet sous un angle phénoménologique et non dogmatique !
– Le mot Allah n’est pas arabe mais araméen “ALOHO” que les chrétiens du Moyen-Orient utilisaient avant de l’arabiser eux-mêmes 6 siècles avant Mahomet
– Il y a 50 ans, certains arabes se révoltaient quand ils entendaient les occidentaux dire Allah plutôt que Dieu. Ils y voyaient de la mauvaise foi qui cherchait à les marginaliser.
– Depuis quelques années, forts et fiers de leur appartenance, car plus nombreux, ils insistent de s’approprier le nom. Allah serait, d’après eux, un nom propre de Dieu, un nom propre comme Jean, julien, Cyril, etc…
– Dieu d’après l’Islam aurait 99 noms qu’on appelle les beaux Noms d’Allah. (Ces noms méritent un article à eux-seuls). “Dieu a 99 noms. Celui qui les réunit entrera au paradis” aurait dit Mahomet. Des centaines de milliers d’heures, pour ne pas dire des millions, avaient été utilisées pour réunir ces noms dont seulement les 2/3 se trouvent dans le coran.
– 99 noms, mais aucun est amour. Par contre, on y trouve ; L’orgueilleux, (Al-Moutakabbir, traduit en français par Le Superbe, Celui qui se magnifie), Le Tout et Très Contraignant, le Dominateur Suprême [Al-Qahhar] (je dirais plutôt, humiliant par la force), Celui qui abaisse, Celui qui avilit, Celui qui contrarie (plutôt celui qui nuit. Le verbe arabe est clair), et pour finir en beauté Le Vengeur. http://islamfrance.free.fr/99noms.html
Un verset dans le Coran Le qualifie du meilleur tricheur ou comploteur (coran 3/54) (demandez à un arabo-musulman de vous le traduire , mais ne vous fiez pas aux traductions officielles).
– Par ailleurs, si on lit le coran, on constate que Dieu n’a d’autres soucis que d’être reconnus par les humains ses esclaves. Ceux qui croient en lui auront le Paradis (Plutôt le Jardin où coulent eau, lait et miel) et les vierges allant de 3 jusqu’à 70, et d’après certains chefs religieux que j’ai écoutés jusqu’à 70’000 et plus. Par contre, ceux qui refusent de croire en lui auront l’enfer, meilleure clinique de chirurgie esthétique, car chaque fois que la peau est brûlée par le feu, elle sera remplacée par une peau neuve assurant au condamné une souffrance extrême.
A la lumière de ce que je viens de dire, même si
– Le coran parle du même Dieu, ce qui est vrai d’ailleurs, car le texte coranique l’affirme continuellement. Disons, Dieu comme référence est le même, mais
– Le concept de Dieu ou sa Nature sont complètement à l’opposé. Le Dieu de l’amour ne peut pas être identifié avec le Dieu Vengeur. Etc…
Et pour finir, un petit conseil, si je peux me le permettre :
Si vous voulez rendre un musulman sensible au message chrétien, parlez-lui de l’amour de Dieu. Il y aura une forte chance de le voir se convertir.
Je partage l’avis de Yous.
L’essentiel de la différence réside dans le mot “AMOUR” de Dieu pour les Hommes exprimé par la bouche de son Fils, le Rédempteur.
Car dans tout le Coran que j’ai lu (comme Yous j’imagine) ce mot “AMOUR” est inexistant.
AMOUR et PARDON : c’est essentiel dans cette Vie pour atteindre l’autre Vie et y être accueilli par le Père.
Ceci dit il est très difficile à tout être humain de tenter s’imaginer ce que pourrait être le Dieu le Créateur: perfection suprême, intelligence extraordinaire omniprésente, lumière et infinie tendresse du Père. Tout est immatériel et supérieur, réuni, rassemblé dans l’unité du Saint Esprit. Avouons-le, c’est pas facile à cogiter !
Et parce que ce n’est pas facile à la “raison raisonnante” de tout un chacun de concevoir de telle dimensions supra-infinies, illimitées et extra-temporelles, notre Père – DIEU – demande aux Hommes de s’abandonner à lui par AMOUR et par un acte de totale confiance en Lui, le Tout Pouvant (plutôt que le Tout Puissant).
Tout ceci est simplement absent du Coran qui prône, de facto, une approche falsifiée du Créateur.
L’islam et une religion contrefaite par un faussaire qu’il est inutile de nommer.
Théofrède a raison : pourquoi confondre Dieu et un homme se déclarant son prophète?
Mahomet clairement se revendique du Dieu d’Abraham, Isaac, Jacob, Moïse… Difficile de prétendre que ce n’est pas Le même!
Et je ne vois pas en quoi affirmer cela entraine une quelconque compromission ni un quelconque syncrétisme ; le penser serait une erreur de logique.
Clairement, nous ne reconnaissons pas Mahomet comme un prophète, et donc nous avons deux religions bien distinctes. De même les juifs croyants ne reconnaissent pas Jésus comme le Messie, donc troisième religion mais toujours le même Dieu.
La seule passerelle possible entre ces trois religions est la conversion. Apparemment, des musulmans le font actuellement en masse vers la religion chrétienne, plus précisément les évangéliques car à ce qu’on dit ils sont mal accueillis par les catholiques. Quel dommage!
Il n’y a qu’un Dieu.
Un seul Dieu, Créateur et Maître de toutes choses.
mais aussi
Un seul Dieu Un et Trine, Père, Fils, Esprit,
Un seul Seigneur, une seule Foi, un seul Baptême, un seul Dieu et Père….
oui, nous sommes loin du Dieu de Mahomet !