Et parlez nous plutôt du message de Noël, de la venue du Sauveur, de l’Incarnation du Verbe… plutôt que de relayer ce genre de message à la sauce
païenne :
Dans son message pour la paix du 1er janvier 2010,
consacré à la création, Benoît XVI écrit :
“Par ailleurs, une conception correcte de la relation de l’homme avec l’environnement ne conduit pas à absolutiser la nature ni à la considérer comme plus importante que la personne elle-même.
Si le Magistère de l’Église exprime sa perplexité face à une conception de l’environnement qui s’inspire de l’éco-centrisme et du bio-centrisme, il le fait parce que cette conception
élimine la différence ontologique et axiologique qui existe entre la personne humaine et les autres êtres vivants. De cette manière, on en arrive à éliminer l’identité et la vocation
supérieure de l’homme, en favorisant une vision égalitariste de la «dignité» de tous les êtres vivants. On se prête ainsi à un nouveau panthéisme aux accents néo-païens qui font découler le
salut de l’homme de la seule nature, en son sens purement naturaliste. L’Église invite au contraire à aborder la question de façon équilibrée, dans le respect de la «grammaire» que le
Créateur a inscrite dans son œuvre, en confiant à l’homme le rôle de gardien et d’administrateur responsable de la création, rôle dont il ne doit certes pas abuser, mais auquel il ne peut se
dérober. En effet, la position contraire qui absolutise la technique et le pouvoir humain, finit par être aussi une grave atteinte non seulement à la nature, mais encore à la dignité humaine
elle-même.”