L’ex-présidente socialiste du Chili, Michelle Bachelet, vient d’être nommée par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, à la tête de la nouvelle super-entité onusienne, ONU Femmes. Dans le cadre des objectifs du Millénaire, elle était déjà chargée de « l’égalité de genre » mais ses partisans regrettaient qu’elle n’ait pas de rôle décisif par rapport à la « santé reproductive » : de fait, Michelle Bachelet a tenté d’imposer la pilule du lendemain au Chili malgré les lois qui défendent la vie dans ce pays d’Amérique latine. (Ici, le texte de la conférence de presse de Ban Ki-Moon.)
La nouvelle Secrétaire générale d’ONU Femmes (UN Women) était la candidate pressentie depuis la création de l’entité et elle est présentée comme « consensuelle », ce qui veut dire qu’elle partage les a priori égalitaristes et malthusiens de cette nouvelle agence aux pouvoirs multipliés.
Voici l’article paru au sujet d’ONU Femmes dans Présent de ce mercredi matin (mis sous presse avant que la nouvelle de la nomination fût connue) :
« ONU Femmes » se présente à l’Unesco
Il est toujours instructif d’aller voir par soi-même… Lundi après-midi, une grande salle de conférences de l’Unesco accueillait à Paris, dans le cadre du « Forum Unesco du Futur », une conférence sur la nouvelle super-agence de l’ONU pour les femmes, entité créée le 2 juillet dernier pour mettre en œuvre partout, et dans tous les domaines, l’égalité des sexes. En clair : la mise en place de l’idéologie égalitariste qui nie la différence et la complémentarité entre les sexes – voire les sexes eux-mêmes puisque l’idéologie du genre qui en fait des constructions culturelles est fortement présente dans les différentes entités de l’ONU.