La revue diocésaine du diocèse de Strasbourg Carrefours d’Alsace publiait en octobre dernier une interview de la rédactrice en chef du journal catholique local l’Ami Hebdo, Christine Nonnemacher, qui s’exprime notamment sur les abus :
« comme dans d’autres institutions, je constate que le ménage n’a pas été fait, ou alors partiellement, alors que les gens attendent de l’Eglise qu’elle soit exemplaire, irréprochable. Et puis ne nous voilons pas la face, ces crises entraînent des conséquences directes sur la fréquentation des églises. La pratique recule nettement. Pour l’anecdote, étant présidente du conseil de fabrique de ma paroisse, je vois que les ressources financières sont en baisse. C’est une conséquence concrète de ce malaise… la confiance envers l’institution s’érode ».
Des paroles qui prennent tout leur sens avec l’affaire de l’abbé Hammel… Ou la tentative de réinstaller comme si de rien n’était le vicaire général Hubert Schmitt, finalement poussé à la démission.

