Une étude da la commission du cardinal Petrocchi du Vatican sur les diaconesses vient d’être rendue publique. Elle indique que l’Église catholique ne peut pas ordonner de femmes aux ordres sacrés. Il ne peut donc y avoir de diaconat féminin dans le sens où le diaconat est entendu comme un degré du sacrement de l’ordre – en effet, admettre le diaconat féminin conduirait à ouvrir le sacerdoce et l’épiscopat aux femmes. « Le statu quo de la recherche historique et de l’investigation théologique, ainsi que leurs implications mutuelles, excluent la possibilité de procéder à l’admission des femmes au diaconat entendu comme un degré du sacrement de l’Ordre », admet ainsi Rome.

Pourtant on ordonne bien des diacres « permanent » qui ne deviendront jamais prêtre.
J’ai du mal à saisir la nuance
Le diaconat n’a pas toujours été une étape vers le sacerdoce. Et son caractère permanent a été restauré à la suite du concile Vatican II, même s’il semble que cela a déjà envisagé sous le pontificat de Pie XII.
Si un diacre permanent devient veuf, il peut accéder au presbytérat (de même que, dans les Eglises catholiques orientales, un prêtre marié devenu veuf peut accéder à l’épiscopat); On voit bien que le premier degré du sacrement de l’ordre ouvre au deuxième, et le deuxième au troisième. il n’est donc pas opportun d’ordonner des femmes diacres, puisque le presbytérat, et, a fortiori l’épiscopat, leur sont définitivement fermés.
Très bonne observation !
Il était évident qu’une étude honnête ne pouvait pas aboutir à une autre conclusion. Les diacres étant des clercs, et le diaconat le premier degré du sacrement de l’Ordre.
Il aurait été plus honnête de ne pas ouvrir, pour commencer un groupe d’études sur la question, ce qui ne peut que crisper tout le monde pour rien. Les progressistes qui espèrent « enfin » que les choses changent enfin, sans y croire trop, les orthodoxes, qui sont stressés à l’idée que les choses pourrait aller trop loin, entre les mains des mauvaises personnes, sans y croire complètement…
Un rappel argumenté de la doctrine aurait été suffisant!
En revanche, la question qui reste en suspend, est si on va admettre des femmes à un ministère équivalent au diaconat sans ordination (maintenant que les ministères « institués », anciennement ordres mineurs, ont été ouvert aux femmes laics). Après tout, il y a beaucoup de choses qu’un diacre fait qu’un laic puisse, que ce soit célébration de baptême, lecture de la parole, enterrements, actes d’accueil et de charité…
On y va probablement…
Et hop, des habits simili liturgiques comme en Allemagne, des bénédictions en toc, des homélies, et le tour est joué! Qui sait?