Diocèse d’Aire et Dax : les donateurs du denier ont 80 ans de moyenne d’âge

Le diocèse d’Aire et Dax sonne le tocsin : la collecte du denier a nettement chuté en 2025 par rapport au rythme habituel, et surtout une baisse du nombre de donateurs de 600 a été enregistrée de janvier à septembre. Si les Landes comme partout subissent les conséquences de la crise et de l’instabilité générale et que dans tous les diocèses depuis vingt ans la chute – de 4 à 10% par an – du nombre de donateurs n’est compensée que par la hausse du don moyen, la moyenne d’âge des donateurs – 80 ans – semble au-dessus de la moyenne nationale (autour de 75 ans).

Plus qu’ailleurs, les donateurs au denier du culte ne se renouvellent pas dans le diocèse d’Aire et Dax (et les vocations sacerdotales non plus – même si le diocèse compte deux séminaristes; mais il n’y a que cinq prêtres de moins de 65 ans). On se demande bien pourquoi, s’il y a un rapport avec le retentissement récent de l’affaire Goguey et quand le diocèse d’Aire et Dax aura fini de manger son pin noir. 

Peut-être faut-il envisager de traiter correctement ses prêtres – plusieurs attendent désespérément une place en EHPAD faute de maison de retraite diocésaine, dont un qui a manqué de se suicider ces derniers jours tant il était désespéré et à bout, voire tirer au clair les sombres histoires du passé, au séminaire de Dax notamment jusqu’à sa fermeture en 1994 qui continuent à empoisonner le quotidien du diocèse – ainsi, un prêtre ne fréquente plus depuis plusieurs années les messes chrismales et les événements diocésains pour éviter de concélébrer avec son agresseur; il l’a écrit à l’évêque, mais rien ne bouge.

Un diocèse dont l’image est dégradée ne peut que connaître des difficultés à convaincre les fidèles, en ces temps de crise, de tirer leur gousset pour donner au denier, et encore plus évidemment pour persuader les fidèles plus jeunes, s’ils existent, de le faire.

Le Denier en mauvaise posture depuis quelques années, particulièrement en 2025

Ce ralentissement du don s’explique pour plusieurs raisons :

• peu ou plus de distribution dans les boîtes aux lettres,
• peu ou plus de bénévoles pour faire rayonner l’objectif du don malgré des outils qui sont transmis pour le stimuler,
• la moyenne d’âge des donateurs (80 ans en 2024).

Comment intéresser et mobiliser les catholiques ? Si les chrétiens landais, résidents ou vacanciers ne se sentent pas concernés, comment valoriser le don au Denier ?

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