Malgré un démarrage freiné par le boycott de ses affiches et de nombreuses salles, le succès du film Sacré-Coeur s’affirme, au point que 336 salles le projetteront à partir du 15 octobre, soit quasiment le double par rapport au lancement (155). La production communique :
« Le phénomène Sacré Cœur est parti pour durer. Sorti le 1er octobre, il était N°1 en première semaine d’exploitation sur le nombre de spectateurs par séance, avec une moyenne jamais égalée depuis 2021. Il a franchi la barre des 100 000 entrées dès la deuxième semaine, et se positionne N°9 au box-office global, alors qu’il n’a bénéficié que de 910 séances (contre 4 200 à 10 000 séances pour les 8 premiers films).
Face à cette très forte attente des spectateurs, dont beaucoup n’ont pas pu entrer faute de places, le film voit son nombre de copies s’accroître en semaine trois : il sera sur plus de 336 écrans à compter du mercredi 15 octobre ».

Il y a là plusieurs types d’approches de la dévotion au Sacré Coeur du Christ : la vie de Sainte Marguerite Marie qui en est à l’origine principalement, les retours sur la vie du Christ pour en expliquer la nature, les rassemblements à Paray le Monial sur les pas de la Sainte, les témoignages de personnes touchées par cette dévotion. Personnellement, ce qui m’a le plus intéressé ce sont les témoignages, qui ont la saveur de l’originalité. Une jeune footballeuse professionnelle qui s’est convertie, un musicien fils de mexicain abandonné par son père mais qui s’occupe avec beaucoup de Sacré Coeur de sa mère atteinte d’Alzheimer, une franco salvadorienne qui accomplit des miracles au Salvador avec une relique de Marguerite Marie, etc… En revanche les « dévisseurs d’ampoules » de Paray ne m’ont pas convaincu, les scènes de crucifixion sur le Golgotha me sont apparues d’une grande pauvreté, les sermons de prêtres un peu sentencieux. Reste que l’ensemble est beau, instructif, émouvant, bien monté et bien filmé. On ne s’ennuie pas une seconde.