Ce 25 août, le Pape Léon XIV a reçu en audience des servants de messe français à l’occasion du Pèlerinage national des servants d’autel accompagnés notamment par Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris.
Voici un extrait de l’audience
Chers amis, je vous remercie de votre engagement : il est un très grand et généreux service que vous rendez à votre paroisse, et je vous encourage à persévérer fidèlement. Lorsque vous approchez de l’Autel, ayez toujours à l’esprit la grandeur et la sainteté de ce qui est célébré. La Messe est un moment de fête et de joie. Comment, en effet, ne pas avoir le cœur dans la joie en présence de Jésus ? Mais la Messe est, en même temps, un moment sérieux, solennel, empreint de gravité. Puissent votre attitude, votre silence, la dignité de votre service, la beauté liturgique, l’ordre et la majesté des gestes, faire entrer les fidèles dans la grandeur sacrée du Mystère.
Je forme aussi le vœu que vous soyez attentifs à l’appel que Jésus pourrait vous adresser à le suivre de plus près dans le sacerdoce. Je m’adresse à vos consciences de jeunes, enthousiastes et généreux, et je vais vous dire une chose que vous devez entendre, même si elle doit vous inquiéter un peu : le manque de prêtres en France, dans le monde, est un grand malheur ! Un malheur pour l’Église. Puissiez-vous, peu à peu, de dimanche en dimanche, découvrir la beauté, le bonheur et la nécessité d’une telle vocation. Quelle vie merveilleuse que celle du prêtre qui, au cœur de chacune de ses journées, rencontre Jésus d’une manière tellement exceptionnelle et le donne au monde !
Des servants de messe ?
On voit des demoiselles en premier plan de la photo.
Des servantes d’assemblée, mais qui ne font pas plaisir aux progressistes qui préféreraient qu’elles fussent servantes d’autel.
Dans les messes Paul VI on trouve des servantes désormais…
M Vaas Ce ne sont pas des servantes d’assemblée mais des servantes de messe. Elles font partie du groupe.
Avec la révolution liturgique introduite par Paul VI toutes les excentricités sont permises.
Je me permets de faire remarquer que les dérives liturgiques apparaissent à partir de 1964 et que les différentes « horreurs » auxquels les fidèles ont assisté se sont d’abord appliquées au missel tridentin. Les témoignages sur différentes initiatives contestables sont assez éloquents.
J M VAAS – 13 octobre 1964, trop traditionnelle et trouvant que cela n’allait pas assez vite, l’ensemble des documents de la réforme liturgique a été fait par Annibale Bugnini secrétaire du concilium créé à cet effet et choisi à la demande de Paul6, les dérives et différentes horreurs collant pour la nouvelle messe dite de « saint » Paul6 auxquelles les conciliaires y sont très attachés comme on sait !