Encore une affaire, cette fois de violences éducatives, dans les environs de Bétharram – d’anciens élèves du collège saint Joseph de Naÿ se sont exprimés dans les colonnes de Libération sur les violences qu’ils ont subi dans les années 1970-80. Plusieurs auteurs sont mis en cause :
- le père Bernard Lartiguet, aussi mis en cause par la fille de François Bayrou pour des faits de violences dans un camp d’été, accusé par les élèves de distribuer gifles et coups « pour le plaisir ». Il était aussi curé à Asson, fondateur de la colonie les Gais montagnards en 1967 et est décédé en 2000. En 1972, il était économe au collège de Nay, où il a fait transformer les greniers en chambres pour les élèves, et recouper les dortoirs en pièces plus petites.
- Un laïc, ancien directeur de l’établissement de 1984 à 1991, Jacques Hourcaillou, accusé par ses anciens élèves de taper souvent, instaurant « une forme de pression psychologique proche de ce qu’on pourrait appeler la terreur ». En poste ensuite dans deux autres établissements diocésains (Jeanne d’Arc à Orthez, Saint-Thomas d’Aquin à Saint-Jean de Luz), il est décédé en 2021.
- un religieux, l’abbé Jean Mailharro, lui aussi auteur de violences, et décédé en 2016.
- l’ex surveillant général Charles Chanjou, un laïc, auteur de violences dont il s’excuse
- l’abbé Labat