Le directeur depuis la rentrée 2024 de l’établissement scolaire Notre-Dame d’Espérance de l’enseignement catholique du diocèse de Nantes a été suspendu le 20 mars dernier suite à des gestes et attitudes déplacées lors d’un voyage scolaire d’élèves de seconde du 17 au 19 mars à Paris – il se serait notamment invité dans les chambres d’hôtel des élèves, sans prévenir; d’autres témoignages d’élèves ont fait état de visites dans les dortoirs de l’internat alors que les élèves étaient en sous-vêtements et de gestes déplacés. On notera ici la réaction express des autorités civiles et diocésaines : signalé le 19 mars en soirée par plusieurs parents et enseignants au rectorat, ce dernier a transmis le lendemain matin les faits au parquet alors que l’enseignement diocésain de Nantes, beaucoup plus réactif que lors d’affaires précédentes, le suspendait immédiatement. Une enquête est depuis ouverte, dans une affaire où aucune plainte n’a été déposée.
Le directeur de l’établissement nazairien était en poste précédemment dans plusieurs établissements catholiques normands – la CGT locale demande au rectorat qu’une enquête soit ouverte à son sujet. Pour rappel, il est passé par les établissements catholiques de Tinchebray (école Saint-Joseph de 1997 à 2003), Domfront (école de l’Ange-Gardien puis collège du Sacré-Coeur de 2003 à 2019) et l’ensemble scolaire Jeanne d’Arc de 2019 à 2024.
Joint par RMC, le chef d’établissement suspendu regrette de ne pas avoir été entendu, ni par la direction diocésaine, ni le rectorat, avant d’avoir été suspendu. « Je suis à bout », a-t-il confié.