Mi-mars, Golias a publié un dossier sur la longueur de la réaction de l’Eglise aux signalements de dérives et d’abus dans les communautés nouvelles de toutes tendances – parfois jusqu’à un demi-siècle. Le tableau récapitulatif est particulièrement parlant. Du reste, c’est aussi le cas dans des affaires plus locales – ainsi il a fallu 25 ans à la justice canonique pour se saisir de l’affaire Tarasteix, entre les premiers signalements en 1992 à l’évêché de Tarbes et la transmission du dossier à la justice par l’évêché en 2017 – et même 31 ans pour le renvoi de l’auteur de l’état clérical. Depuis, c’est la justice des hommes qui traîne en longueur…