Savoureux entrefilet page 351 du dernier trombinoscope de Golias sur la dérive administrative des diocèses français, et notamment la propension de certains évêques à multiplier les réunions, les initiatives sans lendemain et les lettres pastorales de 30 pages aussitôt imprimées, aussitôt oubliées :
“Jacques Fihey, l’ancien évêque dans la Manche, disait volontiers que ce qui marche le mieux dans l’Eglise c’est « la pastorale occupationnelle ». En clair, organiser des réunions pour ne rien impulser et juste noter à la fin que la réunion a bien eu lieu. On enverra ensuite une note de service aux différents diocèses déjà étranglés par le manque de personnel qualifié et qui la rangera dans un tiroir au milieu d’autres notes”.
Variante : passer des mois à concevoir un nouvel organigramme qui soit un modèle de simplicité et de concision (non) comme en Angoulême.
Dans la “pastorale occupationelle ” on pourrait aussi inclure les synode diocésains.
Aussitôt terminés, aussitôt oublié, mais tout le monde est content car on aura fait quelque chose , mais dont une large majorité des fidèles s’en “tamponne le coquillard avec une patte d’aligator femelle ” (expression de Serge de Beketch)