Argument inattendu dans le trombinoscope des évêques de Golias en faveur d’une évolution du catéchisme de l’Eglise favorable aux LGBT et de Mgr Giraud qui fait partie des évêques qui “y travaillent”… comme l’ex abbé Jasseron quand il était dans le diocèse de Sens-Auxerre, sous Mgr Giraud, qui lui aussi voulait réécrire le catéchisme de l’Eglise sur ces mêmes aspects. On comprend mieux les silences du diocèse, à l’époque, sur ses errances et ses hérésies…
Page 227, dans un portrait très laudateur consacré au nouvel épiscope de Viviers, on lit en effet :
“Depuis quelques années, quelques évêques travaillent même à retravailler la doctrine. Celle-ci se cristallise dans quatre paragraphes du Catéchisme de l’Eglise catholique – nos 2357, 2358, 2359 et 2396 –, lesquels concentrent les critiques des associations de défense des personnes homosexuelles. La formule du paragraphe 2357 qui qualifie « les actes d’homosexualité » d’« intrinsèquement désordonnés », est à revoir, surtout quand on connaît les moeurs de la grande majorité du clergé !
L’archevêque de Sens-Auxerre confie que, lors de la visite ad limina, à Rome, de septembre 2021, une question a été posée sur ces articles devant le cardinal Luis Ladaria, président du Dicastère pour la doctrine de la foi, et devant le pape François. Celui-ci a alors invité à lui proposer une nouvelle formulation de ces paragraphes. Hervé Giraud prend cette question très à coeur.
Hervé Giraud ne fait pas le jeu du wokisme qui file des boutons à Tradiland. Il n’est simplement pas dupe de la double vie homosexuelle de nombre de ses clercs, dont certains ne se cachent même plus. Il veut que la schizophrénie se termine et que le dialogue puisse naître sur la façon dont il convient de percevoir ce sujet”.
Ont-ils entendu – Golias et l’ex-évêque de Sens-Auxerre parler de la formule “nemo auditur propriam suam turpitudinem allegans” ? (nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude). Outre une balle perdue pour une “majorité” du clergé qui ne partage pas les dérives de quelques uns – même si on peut effectivement s’interroger sur l’adéquation entre la vie et les engagements canoniques d’une bonne dizaine d’évêques et d’un cinquième des vicaires généraux de France, heureusement que Mgr Giraud ne retravaille pas le catéchisme de l’Eglise concernant le meurtre, en invoquant le précédent du curé d’Uruffe.
On l’a échappé belle…