Datée du 29 septembre dernier, la « profession de foi en Jésus-Christ et en son Église comme l’unique chemin vers Dieu et vers le salut éternel » a été prononcée par Mgr Schneider. Elle rappelle quelques points du magistère, notamment récent, sur le caractère exclusif de la médiation ecclésiale, et, de façon générale, le Christ comme unique Sauveur.
Nous croyons et professons inébranlablement ce que le Magistère ordinaire et universel de l’Église enseigne continuellement et infailliblement depuis le temps des Apôtres, à savoir :
- Que la foi en Jésus-Christ, Fils incarné de Dieu et l’unique Sauveur des hommes, est la seule religion voulue par Dieu.
- Après l’institution de la nouvelle et éternelle Alliance en Jésus-Christ, personne ne peut être sauvé en adhérant aux enseignements et aux pratiques des religions non chrétiennes, parce que « la prière adressée à Dieu doit se relier au Christ, Seigneur de tous les hommes et unique Médiateur (1 Tm 2, 5 ; Hé 8, 6 ; 9, 15 ; 12, 24), le seul par qui nous avons accès auprès de Dieu (Rom 5, 2 ; Eph 2, 18 ; 3, 12). » (Présentation générale de la Liturgie des Heures, n. 6)
- Nous croyons fermement qu’« il n’y a pas sous le ciel un autre nom qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4, 12), sinon le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, qui a été crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts (voir Actes 4, 10).
- Nous croyons qu’il est « contraire à la foi catholique de considérer l’Église comme un chemin de salut parmi d’autres, [que] les autres religions seraient complémentaires à l’Église, lui seraient même substantiellement équivalentes, bien que convergeant avec elle vers le Royaume eschatologique de Dieu. » (Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration Dominus Iesus, 21)
Nous soutenons en outre que la Révélation divine, fidèlement transmise par le Magistère pérenne de l’Église, interdit d’affirmer
- Que toutes les religions sont des chemins vers Dieu,
- Que la diversité des identités religieuses est un don de Dieu et
- Que la diversité des religions est une expression de la sage volonté de Dieu le Créateur. Nous soutenons donc que les chrétiens ne sont pas simplement des « compagnons de voyage » des adeptes de fausses religions – ce que Dieu interdit.
Nous implorons avec ferveur l’aide de la grâce divine pour tous ces hommes d’Église d’aujourd’hui qui, par leurs paroles et leurs actes, contredisent la vérité divinement révélée sur Jésus-Christ et son Église comme étant l’unique chemin par lequel les hommes peuvent atteindre Dieu et le salut éternel. Avec l’aide de la grâce divine, puissent ces hommes d’Église être en mesure de faire une rétractation publique, requise pour le bien de leur propre âme et de celle d’autrui. Car « ne pas accepter le Christ est le plus grand danger pour le monde ! » (Saint Hilaire de Poitiers, In Matth. 18).
Que par les prières, les larmes et les sacrifices de tous les vrais fils et filles de l’Église, et tout spécialement des « petits » de l’Église, les Pasteurs de l’Église, et en premier lieu le Pape François, puissent recevoir la grâce d’imiter les Apôtres, d’innombrables Martyrs, de nombreux Pontifes Romains et une multitude de Saints, en particulier saint François d’Assise, qui « était un homme catholique et entièrement apostolique, qui s’est dévoué personnellement, et a ordonné à ses disciples d’œuvrer avant tout, à la conversion des païens à la Foi et à la Loi du Christ. » (Pape Pie XI, Encyclique Rite Expiatis, 37)
Nous croyons à cette divine vérité prononcée par Jésus-Christ, pour laquelle, avec la grâce de Dieu, nous sommes prêts à donner notre vie : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14, 6).
+ Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Sainte-Marie à Astana avec les participants de la Conférence sur l’identité catholique 2024 – Pittsburgh, le 29 septembre 2024
Merci Monseigneur.
Vous appliquez avec humanité, droiture et fidélité la demande de Jésus “pais mes brebis”, et confortez vos frères dans la foi.
Vous devriez communiquer cet article à votre théologien de service. A moins qu’il ne préfère celui du théologien de Res Novae sur le sujet…
Montamat l’hérétique.
Nous n’avons pas de théologien de service !
Voici ce que j’ai écrit à hier un ami très proche, à propos de cette déclaration (mon commentaire risque de ne pas faire des amis) :
“Cette déclaration est rédigée, sans emphase ni mots inutiles… et sans “conciliarisme” ou presque (ouf !). Mais ce n’est qu’une déclaration minimaliste. Elle ne nous dit pas, dans la mesure où son auteur est évêque, donc, dispose d’une grande autorité dans l’Eglise, ce que nous pouvons et devons faire, nous les fidèles pour rejeter de telles dérives dont le pape actuel est largement responsable au point d’instiller de l’hérésie (je sais que Mgr Schneider n’aime pas en parler)”.