Le renvoi du père Hilary, jusque là curé d’Arreau, Sarrancolin et 40 autres localités, dans le diocèse de Nevers où il est incardiné, à partir de la rentrée, suscite d’importants remous localement, où des paroissiens ont exprimé leur incompréhension dans les colonnes de la presse locale et d’autres – ils seraient plusieurs centaines – ont écrit au Pape. Ils mettent en cause l’actuel évêque de Tarbes-Lourdes Mgr Micas et son prédécesseur pour ne pas avoir incardiné ce prêtre dans le diocèse. Le départ de ce prêtre a donné lieu à d’intenses festivités, rassemblements, “spectacle tamoul”, concert et messe animée par un ténor profane, etc, etc.
Mis en cause par le courrier, Mgr Micas a répondu dans les colonnes de la Dépêche du Midi : “le père Hilary est venu ici dans le cadre d’un échange de prêtres, selon la formule Fidei Donum de Pie XII. L’ancien évêque de Nevers a demandé à Mgr Perrier [avant-prédecesseur de Mgr Micas, précédé par Mgr Brouwet aujourd’hui sur le siège de Nîmes] d’accueillir le père Hilary sans doute à l’étroit dans son diocèse, comme chapelain à Lourdes. Au bout de six mois le recteur du sanctuaire s’est rendu compte que ça n’allait pas, puis il est devenu curé de Rabastens puis d’Arreau. Mais dans le cadre de cet échange, c’est un mandat à durée déterminée qui dure 3, 6 ou 9 ans, l’incardination n’est pas automatique.
Quand j’ai fait connaissance du père Hilary, il m’a dit qu’il était spécialisé dans l’évènementiel et exprimé son désir d’être rattaché à notre diocèse. Au fur et à mesure j’ai observé qu’il était moins dans l’accompagnement ordinaire des fidèles. A 64 ans, il lui reste 11 ans de ministère [la retraite des prêtres est habituellement fixée à 75 ans, même s’ils continuent souvent de rendre service s’ils sont physiquement aptes] Il est temps pour lui de reprendre place dans son diocèse. Ce n’est ni une sanction, ni une humiliation. Cette question se pose pour lui comme des dizaines de prêtres qui sont en fin de mandats ou de missions. Ils ne sont pas renvoyés, pas plus que le père Hilary. Son successeur arrive d’ailleurs du Congo et un autre prêtre a rejoint le diocèse depuis le Bénin“.
Néanmoins la fin de sa réponse relève qu’il y a comme un souci : “beaucoup de ces prêtres veulent s’enraciner, mais cette politique de cycles est normale et dans l’esprit du texte qui régit l’échange de prêtres, à savoir rendre service et s’enrichir de l’expérience de l’autre avant qu’il ne retourne chez lui. Le père Hlary est resté plus longtemps. Il s’est accroché au point que la décision n’a pu être prise par mon prédécesseur”.
Le père Hillary n’était pas curé mais administrateur .
Les plaignants sont des menteurs la paroisse d’ Arreau- Sarancolin n’a jamais été pleine à craquer , le père Hillary roulant pour sa pomme !
Attention,
Dans l’article de la Dépêche du Midi, Nouvelle République des Pyrénées du 26 septembre 2024, il y a des contre-vérités qui sont lancées. Et qui mettent en cause les 3 évêques successifs, Mgr Perrier, Mgr Brouwet et l’actuel Mgr Micas. Ceci va nécessiter une mise au point…