Dans la conférence de presse tenue dans l’avion qui le ramenait de Singapour, le pape François a tenu les propos suivants sur l’avortement:
Ensuite, l’avortement. La science dit que dans le mois de la conception, il y a déjà tous les organes d’un être humain. Tout. Pratiquer un avortement, c’est tuer un être humain. Vous aimez le mot ou vous ne l’aimez pas, mais c’est tuer. L’Église n’est pas fermée parce qu’elle n’autorise pas l’avortement, l’Église n’autorise pas l’avortement parce qu’il tue. C’est un meurtre, c’est un meurtre! Et sur ce point, nous devons être clairs: renvoyer les migrants, ne pas les laisser se développer, ne pas les laisser vivre, c’est une mauvaise chose, c’est de la méchanceté. Enlever un enfant du sein de sa mère est un meurtre, parce qu’il y a la vie. Et sur ces choses, nous devons parler clairement. «Non, mais…». Il n’y a pas de «non mais» qui tienne cependant, les deux choses sont claires. L’orphelin, l’étranger et la veuve. Ne l’oubliez pas.
Quelle promptitude à relayer sans commentaire cette déclaration de nature journalistique et non magistérielle comme c’est devenu l’habitude chez ce pape avec tous les inconvénients que l’on sait à présent.
Monsieur,
Riposte ne fait aucune papolatrie, ni fraternolatrie, qui, au passage, ne semble pas avoir amélioré la situation dans l’Église (l’apparition d’abus en son sein peut être révélatrice).
Nous sommes pleinement conscients des propos tenus. Nous réfléchissons juste à un article approprié.
La réaction urgente dans l’animosité n’est pas la bonne réaction, surtout quand on ne tient pas à faire une publicité aux propos en question.