On apprend la mise en place à la Catho d’un diplôme destiné à lutter contre les abus sexuels, le DU « Abus et bientraitance ». Voici un descriptif donné par la plaquette de présentation :
Dans le sillage de la CIASE (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église), ce Diplôme Universitaire « Abus et bientraitance. Écouter, accompagner, prévenir » forme les acteurs engagés dans l’Église à aiguiser une sensibilité mais aussi et surtout à développer des compétences qui permettent une analyse systémique de la question des abus et susceptible d’aider l’Église à apporter une réponse institutionnelle appropriée. La formation est mise en place sur deux sites, Paris et Fribourg, grâce à une collaboration avec le CCRFE – Centre Catholique Romand de Formations en Église. Il est fondé pour permettre aux personnes formées de devenir apte à intervenir au niveau de la prévention des risques (…)
Avec l’appui financier du Fonds SELAM
Le SELAM est indiqué comme soutien financier. Ce fonds destiné à indemniser les victimes d’abus se retrouve maintenant impliqué dans le soutien à une formation. Alors qu’il devait permettre le dédommagement des victimes des abus sexuel dans l’Église, le voilà impliqué dans le financement d’une démarche universitaire.
Un prix onéreux
On apprend également le prix de la formation: 1160 euros, ce qui n’est pas accessible à toutes les bourses. Le coût est de 2310 euros en formation continue, même si on précise que des « tarifs adaptés » sont prévus.
Autant dire que c’est admettre que l’Eglise catholique, pourtant fondé par Jésus-Christ, est une institution banale, comme tant d’autres où ces pratiques sont monnaie courante.
De toute façon, les facultés de droit, publiques ou privées sont mieux appropriées et compétentes pour parler de ce thème, une composante du droit du travail.
Ce coût sera probablement pris en charge par les diocèses pour leurs “agents pastoraux”…
Avec cette formation, ces acteurs reviendront imbus d’eux-même avec une lecture analytique pour “déconstruire” le “système” de l’Eglise…
Tout en encourageant la jeunesse à avoir des comportements sexuels immoraux (autre abus).
Et quid de la formation théologique/dogmatique insuffisante des bénévoles engagés auprès des mineurs?
Où va-t-on…
Une très bonne remarque !