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Réduction du nombre de paroisses : Mgr Feillet à Sées recommence comme à Reims-Ardennes ?

Commentaires (6)
  1. Père Gruber dit :

    On sait que la réduction du nombre de paroisses est le meilleur moyen de faire perdre un peu plus la foi dans les campagnes aux églises déjà désertées. Rome a averti les dits évêques il y a 25 ans (j’ai les documents et compte-rendus des visistes ad limina). On a supplié les évêques de ne pas toucher aux paroisses — même Mgr Gilson, le premier à le faire au Mans, faisait de la surenchère et demadnait à Rome de sanctionner ceux qui l’imitait dans cette “folie” -… les évêques sans cervelles continuent

  2. Reflex dit :

    Ce qui serait intéressant comme article serait : et que proposez-vous ? Devant la quadrature du cercle : il faut bien faire quelque chose : débaucher du clergé étranger pour tenir le quadrillage actuel ? Regrouper les secrétariats mais continuer à circuler entre toutes les paroisses ? Faire bouger des laïcs qui ne vont à la messe que lorsqu’ elle est chez eux ? Ordonner des prêtres ad missam ? Euthanasier les derniers prêtres tant qu’il est temps ? C’est bien, comme le Vatican, de tirer les oreilles des évêques mais… il faut bien faire quelque chose.

    1. Rédaction Riposte Catholique dit :

      C’est effectivement une bonne question.
      Qui va avec une autre : a-t-on vraiment besoin de tenir à bouts de bras toutes les structures de l’église diocesaine (territoriale) en France qui n’ont pas strictement des liens avec les messes, les sacrements et les moyens pour y parvenir (quêtes, dernier, casuel et immobilier des paroisses).

      Peut être que l’armée mexicaine de certains diocèses avec des laïcs et des prêtres qui s’occupent littéralement de tous les sujets avec une influence à peu près nulle (95-98% de la population ne pratiquent plus) ne se justifie plus…

      Question à disjoindre évidemment du cas particulier de l’enseignement – laïcisé depuis longtemps dans les diocèses et la quasi totalité des congrégations, les prêtres n’intervenant plus qu’à la marge pour les aumôneries et quelques messes. A de rares exceptions près le seul enseignement religieux qui fait encore largement intervenir le clergé (enseignant, aumônier et messes tous les jours ou une fois par semaine) échappe presque complètement aux diocèses.

      On veut aujourd’hui une Eglise qui s’adresse aux laïcs, qui soit organisée par et pour eux. Mais à quoi bon ?

  3. Jacques et Albert dit :

    Ces évêques sont les liquidateurs d’une société en faillite….

  4. Line dit :

    Cette réorganisation ne plaît pas à grand monde. Cela se fait dans la souffrance.
    Dimanche dernier, c’était l’incertitude à la dernière réunion paroissiale avant la fusion… Les nouveaux prêtres viennent juste d’arriver, donc rien n’est encore décidé, funérailles, caté et planning de messe compris.
    Donc, il faudra bouger plus loin. Accepter des horaires variables et différents.

    Envoyer nos enfants au catéchisme le dimanche matin (10 fois an), mais ne pas y avoir forcément la messe ensuite. Remplacé par une prière avec parents, faute de prêtre disponible.
    Le prêtre nous dit qu’il ne faut pas penser qu’en “messe” ou “pas messe”.
    Là, j’ai vraiment tiqué. Faut-il envoyer nos enfants au caté pour rater la messe? (enfin, vous pouvez allez ailleurs le samedi soir…). ça c’est mal terminé.

    Enfin, je suis contente (pas de voiture) d’avoir eu encore cette semaine la messe au même endroit. On savoure la bénédiction.

    Ces réorganisations sont pénibles, font perdre de l’argent et des moyens humains aux paroisses. Faire une demi heure de voiture pour la messe une forte contrainte.
    Mais avons-nous le choix? A Sées, nous n’avons aucun séminariste. On est content si on ordonne un prêtre tous les 10 ans. Le décès des prêtres retraités qui assurent les messes. Y’a pas de familles dans les paroisses, c’est un fait.
    Les prêtres ne sont déjà pas forcément présents pour les paroissiens si on les sollicite. Les messes ne sont assurés bien souvent que par des prêtres retraités qui meurent. Les funérailles, uniquement par des laics.
    C’est déjà le chaos.

    1. Rédaction Riposte Catholique dit :

      Merci pour votre retour sur les conséquences pratiques – qui peuvent être très douloureuses – de cette réorganisation. Les diocèses sont peuplés aujourd’hui de laïcs venant “du privé” qui ont une “pensée positive” voire magique qui occulte complètement les conséquences sociales sur les fidèles et leur quotidien de ces réorganisations incessantes…

      Il y a pourtant des séminaristes, mais ils sont hors diocèse. 1 à la CSM, 2 ou 3 à la FSSP, à la rentrée 2023 – il est trop tôt pour les rentrées 2024. Peut être reviendront ils en apostolat – mais visiblement le séminaire de Rennes (où depuis la fermeture de Caen en 2015 sont envoyés les bas-normands) n’attire pas…