On apprend que le « Festival des poussières », un rendez-vous pour les chrétiens de gauche qui s’est tenu du 22 au 25 août dernier, célèbre la liturgie à sa manière.
En effet, « le prêtre sera assis dans l’assemblée, afin de“conduire les fidèles vers Dieu sans faire écran” ». Notons que dans la célébration ad orientem, les fidèles et le prêtre prient dans la même direction et le risque de « faire écran » est bien écarté. Il est dommage que les catholiques qui se veulent de « progrès » ne réfléchissent pas aux problèmes posés par certaines pratiques liturgiques actuelles. On ne s’interrogera jamais assez sur les difficultés – et les impasses – dues à des liturgies où le célébrant a fini par être au centre des attentions.
Quand à l’homélie, elle est dite par une protestante.
Rappelons que, selon le canon 767 § 1du Code de droit canonique, « parmi les formes de prédication l’homélie, qui fait partie de la liturgie elle-même et est réservée au prêtre ou au diacre, tient une place éminente; au cours de l’année liturgique, les mystères de la foi et les règles de la vie chrétienne y seront exposés à partir du texte sacré. »
Tu es poussière et tu retourneras poussière, dit la liturgie du mercredi des cendres. N’est-ce pas une manière d’interroger certaines modes ?
C’est vrai, ça ! Ils sont poussière et ils retourneront en poussière et très vite et on les oubliera encore plus vite.
Affaire suivante : est-ce que Mgr Ulrich recevra en grande pompe M. le président Macron dans Notre-Dame réouverte, le 8 décembre prochain ?
Bonne question !
Décidément, le Seigneur met notre fidélité à rude épreuve.
Une question qu’il faudra poser bientôt car ce sera sans doute une heure de vérité qui qui nous attend et qui nous engage comme catholique dans notre foi en la mission de l’Eglise à travers ses évêques, successeurs des apôtres. Il ne faudra pas tarder à réagir comme ce fut malheureusement le cas après le scandale de l’ouverture des Jeux olympiques et ne pas de contenter de dénoncer les errements des “sous-fifres” qui s’occupent de pastorale ou d’animation, mais viser directement les évêques, ce qui ne nous interdira pas, bien sûr de prier pour ces derniers pour qu’en s’exprimant en défenseurs du peuple, ils soient animés de la foi la plus profonde, celle-ce n’ayant rien à voir avec l’opportunisme et la servilité.