Les Filles du Très Saint Rédempteur, communauté de soeurs liée aux Fils du Très Saint Rédempteur (Sons of the Most Holy Redeemer), ont également été priée de quitter le diocèse de Christchurch (Nouvelle-Zélande).
Constituée en association de droit privée depuis 2014, cette communauté en fondation a voulu répondre à différentes allégations parues dans la presse locale.
En raison de notre lien étroit avec les Fils [du Très Saint Rédempteur], nous, les Filles, avons également été soumises à des insinuations et à des mensonges de la part des médias néo-zélandais. Le samedi 20 juillet 2024, la presse de Christchurch a publié un article diffamatoire à notre encontre, affirmant que nous n’avions jamais obtenu l’approbation de l’Église catholique et que tous nos efforts de collecte de fonds étaient donc frauduleux.
Il est compréhensible que nos familles, amis et bienfaiteurs s’inquiètent de la manière dont nous faisons face à cette désinformation qui circule dans les médias, ce qui nous met dans une position vulnérable. De plus, le silence du diocèse sur cette question nous attriste beaucoup.
Parallèlement aux lettres envoyées à la communauté au sens large, les Filles ont également reçu un décret de l’évêque indiquant que notre association privée devait être supprimée. C’est la première communication écrite que nous recevons de notre évêque actuel. Contrairement à ses prédécesseurs, qui ont montré de l’intérêt pour nos activités, il n’y a eu aucun dialogue ou conversation préalable avant la publication de ce décret. Nous avons été profondément choqués et scandalisés par cette action. Le décret ne fournit aucune justification pour aller de l’avant ni aucune explication sur les raisons de cette décision. Nous avons pris des mesures pour faire appel de cette décision injuste par les voies appropriées.
Les soeurs apportent également quelques réponses à leur processus de fondation :
Comme les débuts d’autres ordres religieux, nous avons aussi une origine humble. Le droit canonique n’exige pas le consentement de l’évêque pour créer une association privée. L’Association des Filles du Très Saint Rédempteur a commencé tranquillement dans un petit appartement à Christchurch le 2 février 2014, avec la direction et la bénédiction du Supérieur de la Congrégation des Fils du Très Saint Rédempteur.
Nous devions d’abord être capables de vivre la vie et la spiritualité proposées. Six mois après le début de cette vie, le 22 août 2014, un membre fondateur de l’association privée a informé l’évêque de Christchurch de l’époque, Mgr Barry Jones, de notre association. L’évêque a répondu par une lettre paternelle, suivie d’une visite paternelle du Vicaire général du diocèse.
Avec la direction des Fils, le 8 mars 2016, nous avons établi une structure initiale pour donner expression à la vie des Filles. Cette structure a pris la forme de sept chapitres sous le titre de La Règle pour l’Ermitage et la Cellule. Pour fournir une structure de gouvernance, les membres fondateurs ont établi les statuts de l’Association privée des Filles du Très Saint Rédempteur le 15 août 2016.
Le 8 août 2017, le Vicaire général qui agissait alors en tant qu’administrateur diocésain, a installé le Saint Sacrement dans notre première maison avec une procession eucharistique.
En 2019, après son installation comme évêque catholique de Christchurch, Mgr Paul Martin SM s’est renseigné sur notre association. Nous avons répondu à sa demande en fournissant des informations sur nos activités et un projet de copie de nos statuts. Mgr Martin a gracieusement accusé réception de ces informations.
Lire la lettre des soeurs (en anglais)
Filles du Très Saint Rédempteur (Christchurch)
Rappelons que les Fils du Très Saint Rédempteur ont reçu en juillet un décret de l’évêque de Christchurch mettant fin à leur présence dans le diocèse à la suite d’une visite canonique. L’exclusion ne semble pas être (uniquement) pour un motif liturgique. La communauté n’a pas communiqué sur le sujet pour l’instant.
Les dits Rédemptoristes de la branche masculine ont été à leur création dans le sillage de la FSSPX au point que ladite Fraternité leur a octroyé un site à Joinville dans l’est de la France. Cette implantation en France n’a pas duré et ces Rédemptoristes ont fait mouvement vers une île au nord est de l’ Ecosse, digne de l’Ile Noire de Tintin. Par la suite ils ont répondu aux offres de Benoît XVI pour se faire régulariser et se séparer définitivement de la FSSPX. Auparavant ils avaient oeuvré en Ruthénie auprès des greco-catholiques de la région de Lviv dont certains évêques étaient comme eux Rédemptoristes. Leur zèle avait été jugé intempestif par certains car trop basé sur la personne de Mgr Lefebvre.. J’ai longtemps reçu leurs brochures illustrées de façon assez kitsch. Il me semble que même ralliés ils ont gardé une grande indépendance.