Lors de l’audience générale du 22 mai 2024, saluant les novices des congrégations féminines d’Italie sur la place Saint-Pierre, le pape a confié son souci des vocations religieuses.
« Je vois ces novices et je me demande : combien sont Italiennes ? Peu ! »
« Il y a une pénurie de vocations en Italie » « Pensons et prions pour les vocations à la vie consacrée. »
En 2021, les données d’un rapport de la Conférence épiscopale italienne révélaient qu’en dix ans seulement, les vocations avaient décliné de 28%. En cinquante ans, les séminaristes ont diminué de plus de moitié : en 1970, on comptait 6.337 séminaristes, contre 2.103 en 2019.
En Europe, en l’espace de 10 ans, le continent a perdu environ 27.000 prêtres, 6.000 séminaristes et près de 80.000 religieuses, selon les dernières données sur l’Eglise catholique publiées en 2023.
Il serait temps que Rome organise des visites apostoliques dans les ordre monastiques ainsi que les diocèses qui connaissent une pénurie de vocations afin de comprendre comment se débrouillent les responsables puis de trouver des solutions. Il est tout de même étonnant que ce soient les instituts et les diocèses florissants qui soient les seuls à être contrôlés et assistés par Rome.