Dans sa dernière lettre aux membres de la Confraternité parue début juin, l’abbé Hubert Bizard, FSSP, évoque la fête du Sacré-Coeur :
Chers amis membres de la Confraternité,
Nous voici à la veille du mois que l’Eglise consacre au Sacré-Coeur de Jésus ; et également à quelques jours de la grande solennité du Coeur de Notre-Seigneur.
Cette effigie du Sacré-Coeur, nous aimons la représenter sur nos drapeaux lors de nos pèlerinages.
Nous souhaiterions encore (avec raison) qu’elle règne sur nos nations.
Ne sommes-nous pas d’ailleurs tous un peu des “Vendéens” dans l’âme, de par l’admiration que nous avons pour ceux qui il y a deux siècles et demi ont su se lever et coudre sur leur poitrine l’emblème du Coeur de Jésus ?
Mais posons-nous la question de savoir si ce Coeur de Jésus, que nous voulons voir régner “partout”, règne déjà véritablement dans nos coeurs.
Quels sont donc les qualités de ce Coeur de Notre-Seigneur ?
L’Eglise nous en donne un aperçu à travers les litanies du Sacré-Coeur qu’elle propose à notre dévotion. Ces invocations nombreuses, choisies avec soin par l’Eglise, nous rappellent ainsi par exemple que le Coeur de Notre-Seigneur est patient et miséricordieux. Qu’il est encore libéral envers tous ceux qui l’invoquent. Ou encore, qu’il a été obéissant jusqu’à la mort. Pour nous limiter à quatre points.
Cultivons-nous toujours (à notre petite mesure) dans nos coeurs les mêmes vertus de patience, de générosité, d’obéissance ou de miséricorde ?
Vouloir être des disciples du Sacré-Coeur, ou encore souhaiter voir le Coeur de Notre-Seigneur régner en nos âmes, c’est aussi vouloir que ses vertus deviennent les nôtres.
Il ne s’agit pas d’être seulement des admirateurs, mais il faut être des disciples.
Dans l’examen de notre conscience qu’il est bon de pratiquer quotidiennement, essayons de voir avec courage quels sont les défauts qui reviennent le plus souvent au cours de nos journées. Et ensuite de prendre des résolutions “concrètes” pour nous en corriger.
Demandons au Coeur de Notre-Seigneur qu’il façonne notre coeur à son image. “Changez mon coeur contre le Vôtre” disait le cantique que nous chantions naguère.
Qu’il nous donne surtout, ce Coeur percé à cause de nos péchés, d’aimer ; parce que tout est là.
Aimer en vérité. Avec ordre.
C’est-à-dire, aimer Dieu par-dessus tout. Et aimer son prochain par amour pour Dieu.
Demandons enfin, en ce mois des ordinations sacerdotales pour notre petite Fraternité, des prêtres selon le Coeur de Jésus.