Cette affiche annonce une conférence dédiée à un sujet bien en vu chez certains. Intitulée « Homo et catho parlons-en ! » (mais pour parler de quoi au fait ?…), elle sera organisée dans la maison diocésaine du Havre avec l’évêque du lieu Mgr Jean-Luc Brunin et avec le soutien du diocèse qui rappelle qu’il fête ses 50 ans.
Une réunion qui s’inscrit dans la journée internationale contre l’homophobie
La réunion s’inscrit dans la journée internationale contre l’homophobie qui aura lieu le 17 mai prochain. Une rencontre dont on devine aisément les couleurs, sans que l’on semble se soucier du rappel de l’enseignement traditionnel de l’Église… Autant d’étranges insistances qui démontrent le poids de certains groupes de pression qui installe de la confusion dans l’Église.
On appréciera certaines phrases filandreuses de l’association “Devenir Un en Christ”, même si on note quelques soucis de ne pas caricaturer les enseignements et pratiques de l’Église sans complètement les défendre:
Sur la question de la sexualité:
La question de la sexualité participe de cet épanouissement. Comme tout couple, le couple homosexuel est appelé à une sexualité responsable, respectueuse et chaste. Aimer chastement c’est respecter profondément l’autre tel qu’il est, l’aimer pour lui-même, ne pas l’instrumentaliser, ne pas chercher à le posséder. La relation d’un couple homosexuel ne se réduit pas à la sexualité. Celle-ci y est présente, mais elle doit prendre sa juste place qui peut d’ailleurs évoluer avec le temps.
Sur l’accès aux sacrements:
Pourtant, n’accusons pas trop vite ces prêtres d’homophobie, comme on l’entend parfois. Ils doivent eux aussi s’en tenir à ce que leur conscience dicte, en fonction de ce que leur formation, leur approche théologique – ou parfois leur manque d’information – leur permet de comprendre de la situation.
Il n’y a pas de droit aux sacrements : ils sont toujours pure grâce. L’amour de Dieu révélé et manifesté en Jésus Christ se penche, touche, investit un pécheur, l’élève jusqu’à lui, pour lui donner, gracieusement, de participer à sa plénitude, en le configurant de jour en jour davantage à lui, jusqu’à atteindre la perfection de la stature du Christ. Mais l’Église, pour administrer les sacrements, a fixé certaines règles.
Ce brave Timothée de Montgolfier a bien changé… Il y a bientôt 20 ans, étudiant Erasmus à l’Université San Pablo de Madrid, il tenait publiquement des propos que l’on qualifierait facilement d’homophobes aujourd’hui…
Ils sont loin ces débats à propos du “mariage pour tous” espagnol où notre cher Timothée affirmait qu’il ne fallait surtout pas que les homos se marient, que les homosexuels sont des gens instables, fragiles, inconstants, etc. etc. etc.
Dommage que le ridicule ne tue pas !
Avec cette pub carnavalesque ils pourront parler des ignobles exhibitions prévues pour pour la gaypride, plus de cabarets ni de maisons de passe, c’est gratis pour tous dans la rue avec les enfants.
Vous invitant à relire : CONSIDÉRATIONS
À PROPOS DES PROJETS
DE RECONNAISSANCE JURIDIQUE
DES UNIONS ENTRE PERSONNES
HOMOSEXUELLES de la doctrine de la foi datées du 3 juin 2003
https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_20030731_homosexual-unions_fr.html
Dont la conclusion est : L’Église enseigne que le respect envers les personnes homosexuelles ne peut en aucune façon conduire à l’approbation du comportement homosexuel ou à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles. Le bien commun exige que les lois reconnaissent, favorisent et protègent l’union matrimoniale comme base de la famille, cellule primordiale de la société.
Reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage, signifierait non seulement approuver un comportement déviant, et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l’humanité. L’Église ne peut pas ne pas défendre de telles valeurs pour le bien des hommes et de toute la société.
Durant l’audience accordée le 28 mars 2003 au Cardinal Préfet soussigné, le Souverain Pontife Jean-Paul II a approuvé les présentes considérations, décidées lors de la Session ordinaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et en a ordonné la publication.
Rome, au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 3 juin 2003, mémoire de Saint Charles Lwanga et de ses compagnons.
Joseph Card. Ratzinger
Préfet
Il n’y a que les … qui ne changent pas d’avis