Le dernier Bulletin de Saint François de Sales vient de paraître (Janvier, Février Mars 2024, n°44).
Au sommaire notamment un article sur la spiritualité de Sainte Catherine de Sienne (“Sainte Catherine de Sienne et le désir d’aimer” suite – Abbé Christophe Héry) ou encore un sur l’obéissance (“De l’obéissance” – Saint François de Sales (extrait ci-dessous)). Dans un autre article sur le patrimoine, qui évoque le Couvent dominicain de l’Annonciation à Paris (VIIIè), on y apprend que c’est dans ce couvent, très à la pointe dans les années soixante, que fut filmée la première messe télévisée :
De manière caractéristique, le couvent fut pionnier dans la pratique de la messe télévisée, qui fut filmée ici pour la première fois en 1957 ; par la suite, pour rendre la cérémonie plus visible, on mit au placard une partie du mobilier du chœur, évacua la chaire et remplaça l’autel. Cela annonçait les réformes post-conciliaires tout en s’inscrivant dans la continuité de la pratique du P. Paul-Marie Sirot (1898-1975), qui avait promu “une liturgie adaptée au scoutisme”), par ses messes dialoguées et ses livrets d’instruction. Toutefois, comme beaucoup, il fut plus que dépassé par les ravages de la réforme conciliaire et finit ses jours rue Saint-Honoré, “à l’écart de sa communauté”. L’après-Concile fut aussi d’une grande amertume pour le P. Jacques Le Tilly, élu prieur en 1961, qui dut affronter l’affaire de la “politisation des dominicains de la Province de France”, et ses effets désastreux pour la vie conventuelle.
De manière caractéristique, le couvent fut pionnier dans la pratique de la messe télévisée, qui fut filmée ici pour la première fois en 1957 ; par la suite, pour rendre la cérémonie plus visible, on mit au placard une partie du mobilier du chœur, évacua la chaire et remplaça l’autel. Cela annonçait les réformes post-conciliaires tout en s’inscrivant dans la continuité de la pratique du P. Paul-Marie Sirot (1898-1975), qui avait promu “une liturgie adaptée au scoutisme”), par ses messes dialoguées et ses livrets d’instruction. Toutefois, comme beaucoup, il fut plus que dépassé par les ravages de la réforme conciliaire et finit ses jours rue Saint-Honoré, “à l’écart de sa communauté”. L’après-Concile fut aussi d’une grande amertume pour le P. Jacques Le Tilly, élu prieur en 1961, qui dut affronter l’affaire de la “politisation des dominicains de la Province de France”, et ses effets désastreux pour la vie conventuelle.Oeuvre de Saint François de Sales – 21 rue du Cherche Midi – 75006 Paris
L’Oeuvre de Saint François de Sales veut contribuer au maintien et au développement des bonnes moeurs par tous les moyens, mais aussi par le soutien des oeuvres d’éducation, de formation et de préservation de la jeunesse.
On peut également adresser des intentions de messes à l’Oeuvtre.
