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La Bretagne, terre de luttes pour la Tradition

Commentaires (3)
  1. AL dit :

    Monseigneur DOGNIN est un menteur.
    Lorsqu’il est venu voir les différentes communautés traditionnelles il avait déclaré que rien ne changerait car l’unité de son diocèse était bien assurée.
    À cela il faut ajouter qu’il a peur de ses prêtres et de ses fidèles progressistes.
    Il faut aussi regarder vers certains prêtres antitraditionalistes et jaloux, particulièrement vers le secteur de Landerneau.

    Mais c’est très bien car notre Seigneur montre le vrai visage de ce prélat peu courageux et de ses prêtres et fidèles félons.
    Bretagne ! Retrouves tes valeurs traditionnelles de toujours !
    Bravo aux fidèles qui se battent à Quimper !
    Courage, notre Seigneur et la très Sainte-Vierge Marie vous accompagnent.

  2. Denis CROUAN dit :

    Etant d’origine bretonne et allant tous les ans depuis des années en vacances chez mes proches des Côtes d’Armor, j’ai pu constater la dégringolade des “traditions” (de façon générale). Aujourd’hui le clergé est rare et vieillissant et les messes dominicales sont rares à des kilomètres à la ronde. Et quand on en découvre une, elle ne respecte ni le missel tridentin ni Vatican II, mais uniquement le programme élaboré par une équipe liturgique dont les membres n’ont jamais étudié… la liturgie.

  3. Benoît YZERN dit :

    D’une part, il existe une relative incompatibilité entre l’ancien régime liturgique et le nouveau régime ecclésial, notamment parce que celui-ci et celui-là contribuent à deux formes ou types de structuration des mentalités des catholiques qui sont diamétralement opposés.

    Les évêques catholiques rénovateurs, de leur côté, le savent bien, alors que les fidèles catholiques traditionnels, pour leur part, réfléchissent et réagissent souvent comme s’ils ne le savaient pas, d’où les illusions dont ils sont souvent victimes au contact des évêques.

    D’autre part, la conception catholique rénovatrice de la liberté dans la liturgie catholique et de l’unité dans l’Eglise catholique n’est presque jamais porteuse de “neutralité idéologique” : ainsi, les catholiques non traditionnels ont le droit de bénéficier de cette conception moderniste sinon progressiste, partisane et sélective, de la liberté dans la liturgie et de l’unité dans l’Eglise, tandis que les catholiques traditionnels sont aimablement autorisés à être exclus, ou à être considérés comme s’excluant eux-mêmes du bénéfice de cette conception, au demeurant erronée et orientée.

    En outre, on ne voit pas très bien pourquoi ni comment les évêques catholiques rénovateurs devraient et pourraient s’opposer à la poursuite du renouveau, désormais synodal, cette poursuite étant consubstantielle au nouveau régime ecclésial, comme on le voit sous François.

    Or, dans ce contexte, le maintien en vie du catholicisme traditionnel, au sein de communautés ou de fraternités partenaires des diocèses, est dangereux, dans la mesure où il rend possible des appréciations, des comparaisons, des évaluations qui risquent fort d’être bien plus favorables au catholicisme traditionnel qu’au catholicisme rénovateur, compte tenu de l’échec du Concile et de la faillite de l’après-Concile.

    Enfin, il ne faut pas oublier les conséquences désastreuses de l’écoulement du temps long, depuis l’avant-Concile et le Concile puis l’après-Concile, c’est-à-dire depuis bientôt un siècle : dans le cadre, notamment, de la mise en oeuvre du mode de détection, de formation, de promotion et de sélection des futurs évêques rénovateurs, nous sommes aujourd’hui en présence d’un “appareil idéologique d’Eglise” au sein duquel la liturgie catholique traditionnelle est d’autant plus ignorée qu’elle est, tout simplement, inconnue ou, en tout cas, peu connue.

    Il ne faut jamais oublier que tant que les évêques rénovateurs d’aujourd’hui ne reconnaîtront pas collectivement, avant tout en eux-mêmes, que les évêques rénovateurs d’avant-hier ont gravement erré, au moment et au moyen d’un Concile iréniste et utopiste, nous serons en présence d’un dispositif intra-ecclésial absolument “auto-bloquant”.

    Or, comment des clercs qui, aujourd’hui encore, s’inscrivent dans le sillage de chimères philosophiques et théologiques apparues dans les années 1930, peuvent-ils avoir la prétention de rénover l’Eglise d’une manière à la fois philosophiquement réaliste et théologiquement orthodoxe ? Qui est nostalgique, qui est nostalgique de quelles intuitions prophétiques, porteuses de quel naufrage doctrinal, liturgique, pastoral et spirituel ? Qui se propose de mettre quelques pièces dans le distributeur automatique d’élargissement de l’espace de la tente ?