Des concerts de la “messe de l’homme armé” de Karl Jenkins, oeuvre pour chorale et orchestre symphonique qui compte notamment l’appel à la prière musulmane – ce qui constitue un acte profanatoire dans un espace sacré – devaient avoir lieu dans deux églises du diocèse de Nantes et à Lyon. Ils ont été annulés ou reportés hors des églises.
Le 2 février, cette oeuvre devait être jouée à la basilique Saint Bonaventure de Lyon, concert finalement reporté dans un temple protestant – où il n’y a pas d’exposition du saint Sacrement ni d’espace consacré – suite à une émotion légitime des fidèles auprès de leurs prêtres. Bravo aux lyonnais qui ont rappelé – comme les Bretons en mai dernier – qu’une église catholique est un espace sacré.
Fin mai, cette oeuvre devait être jouée en l’église Notre Dame d’espérance à Saint-Nazaire et le 9 juin à l’église de la Madeleine à Nantes, desservie par l’Emmanuel. Les deux paroisses ont préféré ne pas maintenir les concerts dans les églises, révèle un Ouest-France au bord de l’apoplexie, après que des fidèles s’en soient légitimement émus.
“Un jour de répétition, le prêtre de Sainte-Madeleine, ennuyé, nous a dit qu’il préférait que le concert ne se tienne pas en son église, raconte la directrice de la chorale, Annie Le Guevel. Il avait reçu pas mal de messages hostiles et ne voulait pas gérer le risque de faits violents. Saint-Nazaire n’a pas non plus souhaité maintenir le concert. »
Les concerts profanatoires annulés à cause de Riposte catholique, accusent les organisateurs
Ouest France, qui semble avoir oublié que dans ses origines démocrates-chretiennes il y a le mot chrétien, a vite trouvé le coupable :
“Les prêtres des deux églises ont préféré renoncer, face à la campagne d’intimidation menée par le site Riposte catholique. Voilà quelques années que le site, qui se dit « de réinformation catholique » et « transversal dans la galaxie intégriste », selon l’un de nos confrères spécialiste du sujet, se dresse contre la tenue de cette pièce dans les églises. Raisons : « la profanation des lieux », car, à côté de psaumes, de textes de Rudyard Kipling ou d’un survivant d’Hiroshima, la messe contient un « adhan », un appel à la prière musulmane”.
Pour rappel, Riposte catholique n’a consacré qu’UN SEUL article à ces concerts, pour en donner les lieux, trouvés à partir de sources ouvertes à tous (billetterie etc), le 8 janvier dernier. Un peu léger pour ceux qui louent le “réarmement citoyen” et veulent faire la guerre à l’Est…
Le diocèse de Nantes a-t-il tenté une fois de plus d’éprouver la patience des fidèles ?
Le diocèse de Nantes ne cache pas son embarras :
“Le principe de précaution a été privilégié par les paroisses et par le diocèse. D’autant que c’est par le biais de ce même site qu’avait été empêché le concert d’Anne von Hausswolff, en décembre 2021, à l’église Notre-Dame-de-Bon-Port, à Nantes.
« Devant des réactions virulentes lors de précédentes représentations de cette messe, il paraissait utile pour le diocèse de prévenir les paroisses concernées. Ensuite, chacune d’elles a pris la décision d’annuler », nous a répondu par écrit le diocèse, questionné sur le sujet.
Justement, nous étions aux côtés des fidèles nantais qui ont empêché la profanation de Notre Dame de Bon Port par un concert satanique, la veille de l’Immaculée conception, avec la bénédiction (!) des autorités civiles et religieuses, qui ont néanmoins du reculer devant la détermination des Bretons.
Force est restée à la loi – la loi de 1905 dit qu’une église doit servir au culte et à rien d’autre, sous peine de perdre son affectation – et au bon sens : une église est un espace sacré, pas une salle polyvalente.
Le diocèse de Nantes savait très bien à quoi s’en tenir, d’autant qu’en deux ans, la paroisse centre de Nantes a fait un virage à 180 degrés : il y avait pour Cette Immaculée conception 2023 pas moins de quatre concerts de musique religieuse et une procession en centre ville, organisée par le diocèse avec un grand concours de fidèles de la FSSP, en plus de celle, habituelle, de la FSSPX le long de l’Erdre.
Les fidèles de Saint-Nazaire et de la Madeleine de Nantes, qui n’ont peut être pas le droit au respect du caractère sacré de leurs lieux de culte par leurs prêtres qui dépendent du diocèse de Nantes, ou n’ont pas mérité les mêmes égards que les paroissiens du centre ville de la capitale bretonne – mais auxquels on demande quand même de contribuer au denier du culte – pourront demander à leur évêque : quousque tandem, Mgr Percerou, abutere patientia nostra ?
“Ici c’est la Bretagne, et dans nos églises, on ne fait pas n’importe quoi“
Comme le relève un liseur du Forum catholique, à Saint-Brevin les Pins où les esprits se sont déjà beaucoup échauffé ces derniers mois au sujet de l’accueil des migrants, les organisateurs ont eu la présence d’esprit de programmer leur concert dans une salle polyvalente. Comme ça, le sacrilège a été évité.
A Nantes et Saint-Nazaire ils n’ont pas eu cette précaution, alors que les deux villes disposent de nombreuses salles à même d’accueillir ces oeuvres sans créer de scandale.
Et de préciser qu’en Bretagne, autorités religieuses et civiles savent à quoi s’en tenir : même si elles persistaient dans leur volontés profanatoires, sous couvert des meilleures intentions du monde (dont l’enfer est pavé), pour la culture, l’œcuménisme, la paix etc, il se trouvera toujours Trente Bretons qui viendront prier le chapelet face à une foule hostile, aux mises à l’index par les (ir)responsables et leurs valets, et qui empêcheront qu’on profane leur église.
A Carnac en mai dernier, “avec calme, Foi et détermination, Trente Bretons l’ont rappelé“.
A NOS LECTEURS
- Si vous avez connaissance d’un concert ou d’une manifestation artistique manifestement sacrilège dans un lieu sacré, écrivez nous.
- Si vous avez connaissance d’un concert ou d’une manifestation artistique manifestement sacrilège, n’hésitez pas à vous manifester auprès de vos prêtres et des responsables civils et à leur rappeler le cadre légal pour les manifestations culturelles dans les édifices affectés au culte
- Si malgré ce salutaire rappel ces autorités religieuses ou civiles persistent dans leurs intentions sacrilèges, écrivez nous.
Soyons tous Bretons !
Bravo à ces catholiques qui empêchent les profanations d’églises.
Que Dieu les bénisse.
Comme quoi quand les catholiques se montrent déterminés et combattifs ils obtiennent des résultats.
Il faut continuer à défendre notre foi et les églises.
Ces autorités éclésiastiques comme vous dites ont sans doute perdu la Foi. Ils en deviennent écoeurants de vouloir ramper devant les muzz, les FM et toute la clique lgbt et socialo-bobos.
Pourquoi tous ces guignols ne vont pas faire leur représentations dans des mosquées? Courageux mais pas téméraires, les charlots! Et les pseudo-curés qui ont peur d’affrontements honte à eux, de véritables chiffes. Ils savent qui est Jésus et ont-ils lu l’Evangile, au moins ?
Bravo à tous ceux qui oeuvrent pour empêcher le dévoiement que tentent de nous imposer ces “artistes” et autres prosélytes du gloubiboulga (multi)culturel. Soyons fiers de notre foi et sûrs de nos droits.
Bravo, enfin!
Allons les gars, le canon gronde! : Dites les gars, avez-vous peur?
“Nous n’avons qu’une peur au monde, c’est d’offenser Notre Seigneur !
Merci pour la communication de cet article, Dieu vous garde AMEN
Pitoyable !