Les Dominicaines du Saint-Esprit mettent en place une commission pour enquêter sur des dérives au sein de leur communauté ayant entrainé le départ de plusieurs soeurs (en 2012-2013) :
Par sollicitude et attention bienveillante à l’égard de notre Institut, le Saint Père François, après la visite apostolique qu’il avait décidée, nous avait écrit pour nous dire combien il était conscient de défaillances dans notre accompagnement par les instances du Saint-Siège à la suite de la crise grave que nous avons connue en 2012-2013 et des souffrances qui en ont résulté.
Pour nous permettre de poursuivre le chemin de consolidation et d’avancée de notre Institut, le Saint-Père a nommé à nos côtés le Fr. Henry Donneaud o.p. comme assistant apostolique sous la supervision romaine du Cardinal Ouellet.
Le Saint Père a tout particulièrement souhaité que tous les moyens soient mis en œuvre pour « soulager et permettre la reconstruction » des personnes victimes d’abus.
Cet accompagnement des personnes blessées par ces abus est ainsi pour notre Institut une exigence morale déterminante et nous voulons nous engager résolument sur ce chemin de reconstruction des victimes.
Chargé personnellement par le Saint-Père de notre accompagnement, le Cardinal Ouellet a demandé la mise en place d’une commission pluridisciplinaire indépendante capable de faire la lumière sur les abus commis en 2012-2013 « leur origine, la réalité des faits, les traumatismes qu’ils ont causés » et « la manière dont ils ont été traités ».
La présidence de cette Commission a été confiée à l’historien Paul Airiau, (Commission-DSE@pm.me) docteur et agrégé en histoire, ancien membre de l’équipe de recherche socio-historique préparatoire à la CIASE.
Cette commission pluridisciplinaire comprendra en outre un historien, un ancien exorciste diocésain, un psychiatre, un ancien magistrat et une supérieure religieuse.
L’objectif fixé à la Commission est :
– décrire et comprendre la nature exacte des abus commis entre 2012 et 2013 sous l’angle des différentes disciplines ;
– identifier les causes qui ont permis de tels abus et leur inscription dans l’histoire de l’Institut et de l’Eglise contemporaine ;
– cerner les conséquences des abus sur les victimes.Le travail de cette commission, privilégiant une « écoute attentive des victimes », permettra de présenter des recommandations et points d’attention tant pour un meilleur accompagnement des victimes que pour la prévention des abus dans l’avenir.
Le rapport de la Commission indépendante devra être remis au Saint Père d’ici douze à 15 mois.
Nous remercions tout particulièrement les membres de la Commission et leur Président Paul Airiau pour leur engagement auprès des victimes et dans ce travail de vérité historique mené pour notre institut.
Bien. C’est à la mode. Et la reconnaissance que quelque chose cloche.
Mais ce travail aurait été nécessaire avant de renvoyer Mère Marie Férréol.
Soyons cyniques :
Maintenant que le mal est fait, ils pourrait prolonger un peu, afin de l’inclure parmi les “abus de droit”, étudier l’orgine, les causes, le process de son renvoi par Vatican, ainsi que les conséquences et comment “l”écouter attentivement” et réparer son préjudice…
En somme, il est bon que le Cardinal Ouellet mandate une enquête indépendante afin de comprendre comment lui a pu commettre ses abus, allant jusqu’à ignorer un procès pour ensuite le contester par voie diplomatique. C’est très important de faire intervenir un historien pour mettre en lumière les faits qu’il a lui-même commis trois jours auparavant. Le psychiatre est nécessaire pour en comprendre ses mécanismes internes. L’ancien magistrat viendra lui faire un rappel à la loi, afin qu’il prenne conscience que faire justice, c’est aussi se rendre aux convocations d’hier et qu’il faut qu’il paie maintenant.
En poussant un peu, la lumière sera faite sur ses enquêtes canoniques volontairement bâclées sur la propre personne.
Oui, tout cela est capital, vital! Que Marc Ouellet fasse dépenser de l’argent pour faire la vérité sur lui-même plutôt que de d’aider à la compréhension des faits en fournissant pièces et témoignages au procès d’hier!
Et après quoi? Il paie!
Heureusement que le ridicule ne tue pas!
On ne voit pas bien le rapport entre les “abus de 2012-2013” et le vidage de la mère Marie-Ferréol. Un dominicain de Toulouse remplace un bénédictin de Saint Wandrille, soit deux charitables spécialistes du remuage d’excréments. Il y a toujours le très performant cardinal Ouellet. On ne remplace pas une équipe qui gagne. Quant au moderniste président Paul Airiau, entendu à la Mutualité il y a quelques années, il a dans les narines les bonnes odeurs de la Ciase, il va pouvoir respirer le bon air de Pontcallec. C’est vraiment le coup à plusieurs bandes du Saint Père François, avec des relents de Franciscains de l’Immaculée. Que la TSV Marie intercède pour nous !
Marek, On ne voit bien le rapport entre Mère Marie Férréol et les abus de 2012-2013, car les raisons de son éviction sont restées obscures, y compris pour le tribunal de Lorient…
Il est aussi possible, comme le sous entendait l’interview de la religieuse déchue dans Golias, cité par Paix Liturgique, qu’il y en ait un. Ou comme le suggère cette décision d”enquête. Mais nous ne pouvons pas en être sûrs.
Il ne manque que l’enchanteur Merlin et la fée Mélusine. Après tout, le curé de Brocéliande était lui aussi un drôle de coco. Pendant qu’ils y sont, j’aimerais bien qu’ils enquêtent sur la disparition du curé de Ploërmel. Venu dire la messe aux soeurs de Pontcallec, il s’est littéralement évaporé aux Gorges du Diable en abandonnant sa voiture. Je ne sais où en est le père Brown de ses recherches.