Quand Mgr de Moulins-Beaufort, évêque de Reims Ardennes et Mgr Vetö son auxiliaire rencontrent d’autres cultes, en présence du sous-préfet (Reims est la plus grosse sous-préfecture de France, avec 180 000 habitants) et de l’adjoint au maire.
“Les vœux interreligieux ont eu lieu ce mardi 23 janvier 2024, en mairie de Reims, [en] présence de M. Driss Jamil, président de la Grande Mosquée de Reims, de M. le rabbin Ygal Amar, de M. le Pasteur Pascal Geoffroy, de Madame Valérie Maison, vice-présidente de la Synagogue, et de Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, de M. Benoit Lemaire, sous préfet de Reims, de M. Philippe Wattier, adjoint au Maire de Reims en charge de la politique de la ville, de l’insertion et de la cohésion Territoriale et de la Promotion de la Laïcité”.
Il ne s’agit pas ici, à proprement parler, de voeux interconfessionnels ou oecuméniques entre chrétiens, mais il s’agit bien plutôt de voeux interreligieux inclusivistes et unanimistes républicains, au sens de voeux adressés et partagés par des clercs monothéistes, partisans et promoteurs d’un humanisme agnostique légitimement et potentiellement commun, de leur point de vue le plus probable, à tous les croyants qui souscrivent à la fois à un genre d’abrahamisme et à une sorte de libéralisme juridique, philosophique, politique et théologique.
Six décennies de lavage des cerveaus, ou de lessivage des convictions des clercs catholiques, au contact et au moyen de l’esprit du Concile, de l’esprit d’Assise et de l’esprit d’Abou Dhabi, auront donc été à la fois nécessaires et suffisantes, pour que l’on arrive à cela.
Pour cette raison, bravo et merci à Paul VI, à Jean-Paul II et à François, qui auront rendu possible, nolens volens, la diffusion dans l’Eglise catholique d’une véritable “apostasie d’atmosphère”.
Que reste-t-il de distinctivement chrétien aux responsables religieux catholiques, ou en quoi leur motivation est-elle encore spécifiquement et substantiellement chrétienne, donc contrariante ou, en tout cas, dissonante, face à telle ou telle dimension de l’esprit du monde de ce temps ? En d’autres termes, pourquoi ceux qui constituent en principe le sel de la terre sont-ils devenus, en pratique, le miel de la terre ?
Il ne faut pas oublier qu’à l’origine les inspirateurs directs ou indirects du Concile Vatican II ont entendu mettre un terme au catholicisme anti-moderne et philo-tridentin du XIXÈME siècle et de la première moitié du XXÈME siècle, pour pouvoir faire aller l’Eglise et les fidèles en direction d’un catholicisme plus “authentiquement chrétien”.
Or, sur cette base là, réformatrice ou rénovatrice, nous en sommes aujourd’hui à un catholicisme de basse intensité, ou à un catholicisme à température ambiante, qui veut plaire à presque tous les non catholiques, ou qui ne veut déplaire à presque aucun catholique, d’où un discours de plus en plus fade, gris, mou et tiède, … sauf quand les partisans de ce discours s’en prennent au catholicisme traditionnel.
Il y a là une “ruse de la raison conciliaire” qui devrait pouvoir faire réfléchir tous ceux qui persistent à ne pas voir où est le problème, au contact d’un courant de pensée qui préférera presque toujours une certaine forme d’amorisation ou de consensualisation à un certain type de christianisation ou d’évangélisation interreligieusement incorrecte.
Ce communiqué pourrait être signé par la franc-maçonnerie.
C’est l’esprit d’Assise qui met toutes les religions à égalité.
Ils chercheront en vain la paix et la concorde si l’édifice qu’ils nous propose, ne repose pas sur la pierre d’angle qu’est Jésus Christ notre Seigneur
Il faudrait vous en prendre aux vrais responsables de ce syncretisme: Jean- Paul II , Et Joseph Ratzinger puis Benoît XVI. Eux même héritiers des papes précédents, y compris J.P.I.. même pour 33 jours !
Il est certain que la ville merveilleuse d’Assise est devenue la cité de la gde apostasie, du syncrétisme en s’appuyant sur une relecture totalement erronée de la vie du Poverello de ses paroles et rencontres avec le sultan d’Égypte. J’en avais discuté avec les frères de La Verne , qui consonnèrent avec mon analyse. Il y a ds l’Eglise latine , depuis la fin de la 2° guerre mondiale une dérive de type marxiste très marqué. Qui perdure y comprit chez des personnes apparemment classiques. Maintenant, la peur, l’effet de masse, notamment des médias, la médiocrité de la parole des hiérarchies rendent inaudible le Dépôt de la Foi et sa juste proclamation. Malheureusement les évêques ne proclament plus qu’eux mêmes, pad la Foi du Saint Evangile, ils proclament l’ evangile du dernier leader à la mode, et non celui de Paul de Tarse, du Christ Crucifié et Ressuscité, de Sa Sainte Croix. Ils reproduisent à la trahison ou reniement de Pierre. La trouille les a anesthesiés , pour un discours insipide, inodore et incolore…passe partout. Étonnez vous que les jeunes fuient vers les sectes extrêmes orientales. Montre moi comment tu célèbres la ste Liturgie et je te dirais en qui tu as placé ton Espérance, et ta Foi et ton Amour.
Il ne faut pas oublier « l’Appel de Beauvau » : https://mobile.interieur.gouv.fr/content/download/114822/919344/file/Appel_de_Beauvau_190219.pdf
N’oublions jamais que nos évêques ont fait une ovation (Bernardins) au promoteur de l’IVG dans la constitution, à la PMA (qui préfigure la légalisation de l’eugénisme et de l’inceste), et de la furure loi sur l’euthanasie.
N’oublions jamais.
La part de responsabilité de Jean-Paul II est en effet ahurissante ; il suffit, pour en prendre la mesure, de relever ses expressions et ses omissions, notamment dans son discours de Casablanca d’août 1985 et dans son discours du 22 décembre 1986, et le moins que l’on puisse dire est que Benoît XVI n’a pas pu, pas su ou pas voulu revenir sur des “acquis mentaux” interreligieux à caractère wojtylien qui ne sont pas d’inspiration catholique ni même, pour certains d’entre eux, d’inspiration chrétienne confessante et conversive.
A peu près un siècle après Chicago, en 1893, il y a eu Assise, en 1986 : en effet, dans l’ensemble, les hommes d’Eglise ont repris à leur compte un concordisme interreligieux, bien plus qu’un syncrétisme interreligieux au sens strict du terme, qui n’a pas plu du tout à Léon XIII.
Que ces hommes d’Eglise aillent donc jusqu’au bout de leur logique, et reconnaissent que, de leur point de vue, Jésus-Christ n’est pas le Fils unique du seul vrai Dieu, mais est plutôt l’équivalent du Bouddha, du Mahomet, du Moise, du Socrate ou du Vishnou des chrétiens.
J’attends des vœux catholiques d’un évêque catholique. Des souhaits d’autres religions ne me concernent aucunement.