Le diocèse de Sées recherche un comptable confirmé, sous l’autorité de l’économe diocésain. La fiche de poste précise que le diocèse – dont le territoire recouvre celui du département de l’Orne – compte 65 prêtres pour 32 paroisses et 2 sanctuaires principaux.
Précédemment, le diocèse de Sées recherchait un économe diocésain, pour remplacer celui qui avait été nommé en mars 2022, un ancien associé de KPMG à Rennes. Dans l’en-tête, la fiche de poste précise : “le diocèse de Séez correspond au département de l’Orne en Normandie (275 000 habitants et 385 communes). C’est un diocèse rural qui compte aujourd’hui environ 75 prêtres, 30 paroisses, 10 pôles missionnaires et deux sanctuaires : Notre-Dame de Montligeon et Saints Louis et Zélie Martin à Alençon. Le diocèse est actuellement engagé dans une transformation pastorale et missionnaire“. On apprend par ailleurs que le diocèse compte 25 salariés.
SEEZ_fiche_de_poste_econome_2023
Le premier travail du comptable est tout trouvé : déterminer le nombre exact de paroisses et de prêtres. Il pourra probablement demander à l’un de ses prédécesseurs, comptable du diocèse de Sées de 1976 à 2018, sans interruption.
Quant à l’économe, il pourra publier sur le journal officiel les comptes diocésains 2021 et 2022 – c’est une obligation légale.
Les derniers comptes disponibles, de 2020, rectifiés, indiquent un déficit de l’exercice (le – est dans la marge, en noir sur fond gris) de 167.624 euros pour le résultat d’exploitation, et de 273.696 € en tout contre un excédent de 1.8 millions d’euros en 2019. Logique pour l’année du Covid, où le diocèse a cependant changé de serveur (31.000 euros) et valorisé à 420.000 euros les biens reçus par legs et destinés à être cédés. Les comptes indiquent qu’une avance de 500.000 euros a été faite à l’association Louis et Zélie, avec une provision de de 40% pour dépréciation (200.000 euros) fin 2019.
Les effectifs du diocèse sont indiqués, en 2020, en ETP : exactement 21.53 pour la curie et 3.03 pour les paroisses. La même page indique la somme des “rémunérations et traitements” versés aux “trois plus hauts cadres dirigeants” : 7300 euros l’année pour les trois.
Par ailleurs, “quatre presbytères, cinq salles” sont mis à disposition à titre gratuit, et “une maison d’habitation” dans le cadre d’un prêt à usage. Le nombre de paroisses et de curés n’est pas indiqué.