Mgr Marian Eleganti a réagi a son tour à la déclaration Fiducia supplicans. Pour l’évêque suisse, auxiliaire émérite de Coire, « les vérités sont éternelles et ne changent pas avec l’esprit du temps. En d’autres termes, les papes et les évêques n’apportent rien de personnel, mais interprètent la foi constante de l’Église dans la ligne de la tradition, sans rompre avec elle ».
Impossibilité de bénir une pratique et une union pécheresses
Mgr Eleganti met vivement en cause l’idée de bénédiction: « il reste donc qu’une pratique et une union pécheresses ne peuvent être bénies parce qu’elles contredisent l’ordre de la création et la volonté de Dieu, et dans ce cas, la bénédiction ne peut être ni donnée ni reçue avec fruit ». « L’Église a toujours enseigné cela ».
Pour qu’une bénédiction soit valable, elle doit rencontrer les bonnes dispositions du destinataire et de celui qui bénit. « Les bénédictions sans la bonne disposition intérieure de l’administrateur et du bénéficiaire sont inefficaces car les bénédictions ne fonctionnent pas ex opere operato (du travail effectué) comme les sacrements ». L’évêque auxiliaire émérite de Coire met aussi en lumière l’absurdité de distinguer les bénédictions de première classe de celles de seconde classe à laquelle tend à conduire le document romain.
La bénédiction doit être conçue dans la perspective d’une sortie du péché :
Pour cela, ils peuvent recevoir la bénédiction pour la croissance dans la grâce et pour le succès de leurs efforts moraux et de leurs prochains pas dans la bonne direction, mais pas en tant que couple à cause de l’incompréhension et de l’impossibilité d’une telle bénédiction.
Source: LifeSiteNews
Amoris Laetitiae, Fratelli tutti, Traditionis custodes, Abu Dhabi, adoration de Pachamama et Luther et maintenant bénédiction du péché impur contre nature : il faut être aveugle pour ne pas voir que Bergoglio est totalement hérétique et n’a pas la foi catholique.
Tout de cirque anathème porte un nom : mafia de saint Gall.
Il ne faut pas confondre les actes et les personnes. Si les actes sont péchés (et c’est bien le cas ici), les chrétiens peuvent être bénis : cela est très traditionnel dans l’Eglise et a été fait depuis les débuts du christianisme. On bénit les personnes pour que, par l’amour de Dieu, elles grandissent en vérité. La bénédiction ne justifie pas le péché mais aide à vivre dans le Royaume de Dieu.
Il est bon de rappeler ces vérités évidentes à tout catholique ayant reçu le b.a.ba de la doctrine.
Mais comment les dépositaires de la foi qui n’ignorent pas cela peuvent-ils aller contre si ce n’est en ayant une foi non catholique ou au pire pas de foi, c’est à dire être des imposteurs.
Puisque notre “Pape de la Miséricorde”, contrairement à ses prédécesseurs, approuve les unions illégitimes des homosexuels et des divorcés-remariés, il va lui falloir, au nom de l’Eglise, demander officiellement pardon dans une grandiose et médiatique cérémonie dont il a le secret, à St Jean Baptiste et à St Thomas More qui ont perdu leur tête en refusant obstinément de les approuver.
Manifestement le Pape François n’est pas de l’étoffe de ces martyrs !
Il semble que certains n’ont pas compris l’explication, pourtant très claire de l’évêque de Coire.
L’église n’a jamais refusé sa bénédiction aux pécheurs dans l’espérance qu’ils vont se repentir. Mais elle ne fixe pas de délai à ce repentir qui peut se produire à n’importe quel temps fixé par Dieu. Le pasteur n’a pas à fixer lui-même une échéance mais à remettre ses brebis à la miséricorde du Créateur. Je pense que tous les évêques et autres grands personnages qui s’opposent au pape manquent singulièrement de charité.