L’on apprend d’une réunion tenue au grand couvent de Gramat, dans le Lot, que le diocèse du Lot, qui a déjà versé 50.000 euros au titre du fonds SELAM début 2022 – cette participation est confirmée dans les comptes, va être appelé à verser 90.000 euros de plus. Ladite réunion, le 21 septembre dernier, était prévue pour présenter la nouvelle “charte de bientraitance” censée éviter la répétition d’abus sexuels, mise en place par Mgr Camiade.
La réalité paraît cependant quelque peu éloignée des bonnes intentions de ladite charte : mi-septembre, une ancienne victime d’un curé du Lot se confiait dans divers médias, outrée que son agresseur soit toujours dans l’institution – officiellement, il n’est que vicaire, mais le manque d’effectifs pastoraux et l’éloignement aidant, il est de facto chargé de plusieurs clochers au moment où la victime se confie dans la presse. Les médias locaux ne tardent pas à retrouver des photos dudit vicaire en train de célébrer la messe avec des enfants, dans un secteur rural du diocèse de Cahors.
Médiacités, qui a consacré plusieurs articles au sujet, a relevé la “défense bancale” de Mgr Camiade, évêque de Cahors, et sa volonté de maintenir en poste contre vents et marées ledit vicaire.
De manière plus générale, cette affaire soulève une fois de plus l’épineux problème de l’avenir des clercs convaincus d’abus spirituels ou sexuels – vu le manque de vocations et de prêtres, mais aussi l’absence d’engagements publics à ce sujet, certains diocèses renâclent franchement à renvoyer systématiquement de l’état clérical les concernés ou les retirer définitivement du ministère. Le temps de leur contrôle judiciaire, si une interdiction temporaire d’activité est prononcée, certains sont envoyés dans des sanctuaires, en retraite dans des abbayes voire dans d’autres diocèses…
Ce problème se pose à fortiori pour les prêtres finalement innocentés, souvent suspendus à titre conservatoire, et qui ont peu de chances, après le déballage médiatique et judiciaire, de pouvoir reprendre de suite leur mission dans leur diocèse d’origine. Ils sont alors parfois accueillis dans un autre diocèse qui explique (ou non) la situation à ses fidèles. Néanmoins les laïcs, bien souvent, n’ont pas le droit à tant d’égards – à Paris comme à Nice.
ces évêques félons qui dilapident l’argent des pauvres et ne sanctionnent pas les prêtres pervers, en infraction avec les Lois de la Sainte Eglise, doivent démissionner ou être démis. .
Un autre évêque incompétent et qui prend le peu de fidèles qui restent pour des imbeciles!
De toute évidence, il est moins problématique de ” virer” Mrg STRICKLAND, dont la seule faute a été de contrarier le monarque, que de protéger des prêtres coupables des pires atrocités…