L’Echo Républicain, journal local de l’Eure-et-Loir, consacre un long article au licenciement entamé par le diocèse de Nicolas l’Hoste, chef de choeur de la cathédrale de Chartres, pour “cause réelle et sérieuse”. L’affaire, que le diocèse refuse de commenter, a toutes les chances de finir aux prud’hommes.
“Le chantre de la cathédrale s’est tu. Nicolas Lhoste a été licencié par l’Église qui l’employait. Des catholiques sont en émoi. Nicolas Lhoste, choqué, s’étonne de la forme qu’aurait pris son renvoi et affirme qu’il aurait attendu “davantage de bienveillance”. L’évêque de Chartres, interrogé, évoque la situation et l’assure : “Ce n’est pas un sujet.”
À la grande messe de 11 heures, en la cathédrale de Chartres, dimanche dernier, le cœur des fidèles était certainement tourné vers les textes bibliques du jour et vers la prière. Mais chez certains paroissiens, l’esprit était aussi tourné vers le désormais ex-chantre de la cathédrale, Nicolas Lhoste, dont ils ont appris “le départ” par le bouche-à-oreille, après dix-sept ans au service de la musique et de la liturgie.
“Un départ” qui est en réalité un “licenciement pour cause réelle et sérieuse”, précise Nicolas Lhoste, “brutal, difficile à digérer. Ça me touche beaucoup”, assure celui qui vient de boucler la saison des concerts musicaux à la cathédrale. “C’est un constat désolant et un regret de la situation.
[…] Nicolas Lhoste, natif de Chartres, est entré dans la maîtrise de la cathédrale en 1982, à l’âge de 9 ans. Il a consacré sa vie, jusqu’alors, à la musique et à la liturgie, en tant que chantre et coordinateur musical, payé par l’Église, mais aussi chef de chœur de la maîtrise de la cathédrale.”
“J’ai été engagé par un curé recteur qui était différent et qui m’a soumis son cahier des charges par rapport à ce qu’il souhaitait.” On comprend alors qu’aux yeux de Nicolas Lhoste, l’ambiance aurait évolué, après le départ du père Dominique Aubert à Gallardon, en 2016, puis des changements dans l’équipe.
[…] Outre le fond, dont il est difficile ici d’apprécier objectivement la teneur, Nicolas Lhoste a été “beaucoup blessé” par la forme que son licenciement aurait, selon lui, prise. “J’ai eu un premier entretien avec la responsable des ressources humaines du diocèse de Chartres, où on m’a demandé de m’expliquer sur certaines choses et un second entretien où on m’a signifié mon licenciement. Mon patron direct, qui reste le curé de la cathédrale, n’était pas présent”, regrette-t-il“.
Interrogé par la presse locale, Mgr Christory, l’évêque, a botté en touche, affirmant que ce licenciement ”n’était pas un sujet“. “Interrogé sur le fait qu’il n’y ait, semble-t-il, jamais eu autant de départs et de licenciements dans différents services de l’Église d’Eure-et-Loir que depuis qu’il a été nommé évêque, Mgr Christory répond : “C’est votre analyse, je ne la partage pas.“
Ces évêques français sont des exploiteurs…
LA FRATELLI TUTTI A LA FRANCOIS !!!!! pauvre Eglise catholique
Et si cette affaire n’était pas une affaire de sous mais autre chose ….
Certains oublient qu’ asmode se cache souvent derrière mamoon.
On ne sait pas ce qu’il s’est passé. Que le catholique ne calomnie pas.
Restons prudent et lucide quant au Diocèse mais travaillons une peu la vertu de prudence…
C’est honteux, je viens de faire un séjour professionnel à Chartres et tous les dimanches à 11 h la voix de Nicolas Lhoste sublimait la célébration en un véritable moment de grâce. Honte aux bureaucrates du diocèse et à tout le corps ecclésiastique qui ne s’est pas opposé à cette infâme exclusion.
On reconnais bien le courage de ces donneurs de leçons (je suis chrétien et pratiquant) mais je le constate souvent ces bons pères n’acceptent pas le débat et bottes souvent en touche, c’est désolant de faire ce constat.
Ah, si Lhoste avait été un migrant OQTF, il aurait sûrement bénéficier de plus de clémence et d’attentoion de cet évêque qui devrait se sentir honteux pour ce qu’il a dit. ne donnez pas à ce évêque.
C’est une méthode bien connue de l’ Eglise : si vous réussissez, si vous faites de l’ombre à ceux qui sont au dessus de vous , vous êtes foutu ! Je sais ce dont je parle ar c’est ce qui m’est arrivé dans ma congrégation : à la rue , sans un sous , sans aide et malade !
L’évêque, un admirateur et partisan de l’Emmanuel, a planifié ce licenciement depuis son arrivée. Il s’était déjà débarrassé du responsable culture il y a quelques années. Celui-ci exerce le même métier pour le compte de la mairie. Les visites guidées au lieu d’être payées au diocèse tombent dans l’escarcelle de la mairie et ça ne désemplit pas.
Licencier un père de famille qui a tant donné pour son église, c’est simplement honteux.
Le recteur n’en parlons pas, c’est un fantôme. Il n’a rien compris à la dimension de cette cathédrale. C’est triste et l’objectif de faire des économies, ne sera probablement pas rempli après un passage aux prud’hommes qui risque d’être salé.