Désacralisée depuis les années 1970 et servant… de gymnase pour le lycée voisin – toujours sous tutelle des religieuses du Sacré-Coeur, la chapelle du Sacré-Coeur d’Amiens va être restaurée et transformée en restaurant et salle de concert, annonce la presse locale.
Le projet existe en réalité depuis 2020 – deux habitants d’Amiens ont racheté la chapelle pour transformer la crypte en salle de concert et la chapelle en restaurant gastronomique, mais le Covid et les confinements successifs – ainsi que les atermoiements de la politique sanitaire française – ont retardé le projet. Construite entre 1864 et 1868 en style néogothique, la chapelle est protégée au titre des Monuments Historiques et sa restauration devra être faite sous l’égide des Bâtiments de France.
En 2016, le lycée avait mis la chapelle en vente, “quelques centaines de milliers d’euros“, car elle n’était plus aux normes en tant que gymnase. Le Courrier Picard expliquait alors : “les Religieuses du Sacré-Cœur, propriétaires des murs du lycée et de la chapelle, ont pris une grande décision : construire un gymnase tout neuf (lire par ailleurs) et vendre la chapelle de la rue de l’Oratoire. « Nous n’en avons pas besoin en tant que lieu religieux, car nous possédons une autre chapelle dans l’établissement », précise la directrice. « Par ailleurs, ce n’est pas en très bon état, ajoute Christian Prenat, président de l’association à but non lucratif qui gère le patrimoine immobilier, principalement constitué d’écoles, des religieuses. Il y a de gros travaux à effectuer un peu partout. Nous ne les avons pas chiffrés mais nous savons que c’est très important. Et puis l’entretien, le chauffage… ça aussi ça coûte cher. »
Même si les repas seraient gratuits…, je n’ y entrerais pas.
Mais, ces religieuses sont déjà desacralisées, il est logique que leur chapelle suive le mouvement. Et secularisées, elles ne témoignent que d’elles memes, pas du Xt Ressuscité.
Bourguiba avait transformé l’église de Jerba en gymnase
Elle a été rendue au culte grâce aux pèlerins allemands qui ont écrit au gouvernement tunisien que leur pays admettait des mosquées et que, par conséquent ils souhaitaient une église sur leur lieu de vacances.
L’église nous fut rendue. À l’Eglise de la remettre en état, ce qui fut fait.
Ces petites sœurs devraient respecter des lieux qui, bien de désaffectés , furent des lieux saints.