Le 11 juin dernier Mgr Antoine Hérouard a dédicacé la paroisse de Montbard à la bienheureuse Aleth, mère de saint Bernard. Une procession dans le parc Buffon a précédé la messe de Dédicace. C’est là qu’est née la bienheureuse Aleth, vers 1070. Elle est la fille de Bernard Ier de Montbard, premier seigneur du château, et de Dame Humberge, descendante des Ducs de Bourgogne. Le château féodal a été transformé par les ducs de Bourgogne dès le XIIIe siècle.
Centre industriel isolé (ex-usine Vallourec, Framatome), Montbard a été évangélisée par des prêtres ouvriers, avec le résultat habituel – une vingtaine de paroissiens en semaine, à peine 150 le dimanche, venus des villages voisins et de la ville-centre, qui a perdu un tiers de sa population depuis le début des années 1980.
Le diocèse de Dijon donne la biographie succincte de la mère de Saint Bernard : “en 1085, Aleth épouse le chevalier Tescelin le Roux, seigneur de Fontaine-lès-Dijon et vassal du duc Eudes Ier de Bourgogne. Aleth et Tescelin auront sept enfants : Guy, Gérard, Bernard, Hombeline, André, Barthélémy et Nivard.
Bernard naît en 1090, au château de Fontaine-Lès-Dijon. Geoffroy d’Auxerre note qu’Aleth avait ressenti un attrait particulier pour ce troisième fils, dès qu’il commença de vivre en elle. « Elle l’aima plus tendrement que les autres » : « Tenerius omnibus dilexit ». Aussi l’aurait-elle tendu plus haut que les autres, dès que la sage-femme le lui avait présenté. Elle voulut qu’il portât le nom de son père : Bernard. Selon Guillaume de Saint-Thierry, Aleth aurait « porté elle-même le nouveau-né à l’église pour le vouer, à l’exemple de la mère de Samuel, au service du Seigneur ».
Dès la délivrance, Aleth élevait ses enfants vers Dieu pour les lui offrir. Vers 1100, Bernard est envoyé à l’école canoniale de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine. Aleth meurt au château de Fontaine le 1er septembre 1107, en la fête de saint Ambrosinien, un évêque d’Arménie en l’honneur duquel elle avait, avec Tescelin, fait édifier une chapelle, tout près du château, là où se dresse aujourd’hui l’église de Fontaine, dédiée à saint Bernard. Dès l’annonce de la mort de Dame Aleth, les moines de Saint-Bénigne viennent chercher sa dépouille. Ils la déposent dans la rotonde, près du tombeau de saint Bénigne, évangélisateur de la Bourgogne. Les habitants de Fontaine et de Dijon et les pauvres qu’elle a tant servis se joignent au cortège“.
Sans aucun doute ne prononça t il jamais le filioque au credo. Recita tjs le Credo des Pères de l’Eglise sans l’adjonction erronée, que bien 2 papes condamnérent ! On lui doit le final du gd Salve, O Clemens , O Pia , O Dulcis Virgo Maria ! On s’ étonné que la théologie des Pères cisterciens sur l’amitié spirituelle ne soit pas plus marquante ds la Tradition latine. Des Guerric d”Igny , Aelred de Rievault ou Isaac de l’ Étoile sont des sommets de la mystiques médiévale latine. Sans oublier l’admirable commentaire du Ct des Cts de Bernard de Clairvaux.
pas très bien compris les abréviations,l’amitié spirituelle