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Une réponse à la tribune de La Croix sur le sacrifice de la messe

Commentaires (2)
  1. Arome dit :

    Bien vu.

    Il est évident qu’il existe dans l’Eglise une frange minoritaire et vieillissante, mais très active, et aussi persistante que le péché dans l’histoire humaine. M. Et Mme Weidert assument ce rôle avec franchise. S’il estiment que leur foi n’est plus celle de l’Eglise, on leur souhaite : soit de devenir disciples, et de se laisser corriger par l’Eglise, soit de dire avec franchise qu’ils n’y appartiennent plus. Ils seront la 1271e nuance du protestantisme, hélas, mais cette clarté pourrait servir de base à une conversion ultérieure.

    L’argumentaire de l’abbé est intéressant. Tout à fait d’accord avec ses arguments. Il reconnait que les sources actuelles de l’Eglise sur le mystère de la messe sont dans la continuité des éléments traditionnels. La Messe est bien un sacrifice expiatoire, Jean-Paul II et Benoît XVI l’ont redit (NB : Sacramentum Caritatis ouvre des perspectives extraordinaires à partir de la compréhension de la Messe).

    Donc l’Eglise affirme encore que la Messe est un sacrifice expiatoire. La FSSPX le croit aussi (on peut espérer des apaisements sur la base de cette foi commune). Il y a deux retraités qui défendent la foi des “jeunes d’avant”… Bon il y a aussi un néo modernisme, je n’ose pas interroger M. Andrea Grillo sur le sujet, il a déjà atteint son quota d’énormités. Mais l’Eglise reste stable. C’est rassurant.

  2. Marek dit :

    Bonne réaction d’un prêtre de la FSSPX. On ne peut pas exclure le péché originel, la satisfaction vicaire, le sacrifice propitiatoire et expiatoire de la doctrine catholique. Pourtant on est en droit de se demander si ce n’était pas l’idée d’un certain nombre de pères conciliaires et de leur exécuteur Bugnini. Dédouaner Vatican II et ses textes de toute intention maligne dans ce sens, en revanche, ne me paraîtrait pas raisonnable.