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Instrumentum laboris du synode des évêques : L’Eglise occupée

Commentaires (4)
  1. Carter dit :

    Vos paroles sont justes. Merci

  2. Joël dit :

    L’église occupée… c’est aussi le titre d’un livre intéressant signé Jacques Ploncard d’ Assac

  3. Ozillon dit :

    Merci de ta contribution Jean-Pierre. Il est important que toutes les sensibilités de l’Eglise s’expriment. Après tout, ne sommes nous pas “un seul corps” ? La tête ne peut pas dire au pied “je n’ai pas besoin de toi”.

  4. Courivaud dit :

    Ce texte est sans doute intéressant, mais 1) d’une part, son titre contient une dangereuse ambiguïté ; 2) d’autre part, il ne va pas jusqu’au bout de la dénonciation de la mondanisation imposée par les prélats de haut rang (pape, cardinaux, responsables de dicastères-ministères du Vatican) ;3) il ne dénonce pas la lâcheté de l’ensemble des cardinaux qui ne se comportent pas en “gardiens de la porte”, celle qui empêche que l’enfer ne prévale sur le gouvernement de l’Eglise ; 4) il n’indique pas d’exemples concrets aux fidèles qui, faut-il le rappeler à M. Maugendre, ne sont pas “la piétaille”
    – c’est un peu fatiguant de lire cela : on n’a pas attendu Vatican II pour savoir que les fidèles ont le même baptême que les cardinaux et le pape et donc, sont au même titre qu’eux ‘”l’Eglse” à PART ENTIERE, sauf qu’omnibulés souvent par l’infaillibilité pontificale et cette sorte d’adulation envers le pape quel qu’il soit (même le plus discutable), ils ne veulent pas, sauf exception, agir à la manière de sainte Catherine de Sienne pour rappeler au pape et à ses “ministres” du Saint-Siège les responsabilités qui leurs reviennent (elles sont lourdes, sans doute, mais celles de parents dans une famille le sont aussi ! -. Il serait temps que les fidèles fassent fonctionner leur cerveau et évitent de se référer à la de la presse dominante ou écoutent les journalistes de plateau.

    Tout cela mérite d’être explicité (j’énonce quatre points de discussion) mais je ne vais qu’en développer qu’un seul ici, le point 1) faute de temps et il vaut mieux éviter de rédiger des textes trop longs qui ressemblent à une rhétorique “du temps passé”.

    Lorsque M. Maugendre parle d’ Eglise occupée”, à degré de lecture fait-il référence ? Une Eglise qui “s’occupe” à s’occuper pour éviter de se poser les vraies questions ? et puisque celui qui a lancé “l’occupation” est le pape, on dira que cela coûte cher l’heure de conférence ou l’heure de discussion et par boutade, j’aurais envie de dire que dans ces conditions, je ne donnerais plus mon denier “de Saint-Pierre” !
    ou alors veut-il dire que dans l’Eglise, nous vivons un temps “d’Occupation” (avec un grand “O” par référence à une période précise du siècle passé en Europe) ; cela voudrait-il dire alors que tels les Occupants avec leurs collaborateurs et un gouvernement de VIchy, ambigü, ou un gouvernement Quisling ouvertement suiviste ou un Léopold III absent, perdent progressivement leur légitimité, parce qu’ils appliquent des principes qui nient les fondamentaux de notre civilisation et alors, “mutatis mutandis”, serions nous aujourd’hui, dans l’Eglise, gouvernés pas des “occupants” dont les principes et les méthodes de type dictatorial sont de même substance que les Occupants historiques que je cite ? Là, je ne reproche pas à M. Maugendre d’y songer car, franchement avec tous ces scandales gouvernementaux que provoque le pape François 1er avec des cardinaux complices, qui offensent les fondamentaux de l’Eglise, voire de la Chrétienté, on peut se demander jusqu’à quel point de tels occupants ne sont pas eux aussi en train de perdre leur légitimité, justifiant qu’une “Résistance” venant des “simples” fidèles (je préfère cela à “piétaille”, même pour faire un effet de manche ou à “chrétiens anonymes” pour éviter l’image rahnérienne, si détestable) se mette en place silencieusement jusqu’au moment où les circonstances le permettant, avec l’aide du Saint-Esprit, ces fidèles résistants obtiennent la remise en cause de ce gouvernement, obligeant le pape François 1er à abdiquer et à son gouvernement de démissionner, et obtiennent surtout une “remise à l’endroit”, ce qui se traduirait par l’obligation de rendre des comptes à l’Eglise pour les dégâts commis.

    Une dernière chose : il faut éviter d’être chauvin. Il n’y a pas qu’en France que les fidèles catholiques ont des fers de lance d’un retour à l’ordre des choses (mieux que “la Tradition-traditionnaliste”) ; pensons aux Mexicains des années 20-30 du XXème siècle qui ont dû se battre à mains nues face au silence des évêques qui ne les ont pas vraiment défendus (quant au pape Pie XI, les avis divergent, on le sait, sur son attitude) ; pensons aux Allemands victimes du Kulturkampf des années 1870, qui n’ont pas attendu que Pie IX ne les défende (mais il était malade) et que Léon XIII prenne le relais ; il n’y a que pour les Espagnols confrontés à la guerre civile que le pape Pie XI et surtout Pie XII, les prélats espagnols et le gouvernement du Saint-Siège ont pleinement joué leur rôle (réflexion comparable pour les Portugais des années 1910-1920). Et j’en oublie, d’autres nations ou d’autres continents. Il faut que le coq gaulois soit moins tonitruant !