Les veilleurs devant l’archevêché de Paris – qui manifestent leur attachement à la messe de toujours et demandent le rétablissement des messes supprimées par Mgr Aupetit à Notre-Dame du Travail, Saint-Georges de la Villette et autres lieux, tous les midis en semaine devant l’archevêché de Paris, communiquent :
“Le mois de mai, le Mois de Marie, apporte de bonne nouvelles sur la vitalité de la liturgie traditionnelle en période Traditionis custodes.
Dans La Croix du 25 mai, un article de Matthieu Lasserre, « Messe “tradi” : un rite qui attire les jeunes catholiques », commente un sondage fait sur un échantillon de 4000 jeunes catholiques s’apprêtant à se rendre aux JMJ de Lisbonne. Parmi eux, dont 75% vont à la messe tous les dimanches, 24% plusieurs fois par semaine, et qui sont donc ces jeunes motivés qui fréquentent aujourd’hui les églises, 38% apprécient « la messe en latin », et pour 8% c’est même leur messe préférée.
C’est ce qui se répète d’ailleurs dans les évêchés de France. On sait que l’archevêque de Paris et nombre de ses pairs avouent – s’étonnent – que « les jeunes aiment la messe tradi ».
Je le relevais il y a quinze jours : lors du colloque des 10 et 11 mai à Paris, à Saint-Honoré d’Eylau, organisé par le SNPLS – Service national pour la pastorale liturgique et sacramentelle – pour l’étude de Desiderio desideravi, la lettre apostolique du Pape François sur « la formation liturgique du peuple de Dieu », Mgr Viola, Secrétaire du Dicastère du Culte divin, s’est vu poser des questions qui reflétaient les préoccupations de participants, tous acteurs laïcs ou clercs de la liturgie nouvelle : « Je suis aumônier pour les étudiants. Je constate que beaucoup parmi eux tombent sous le charme de la forme extraordinaire » ; ou encore : « Un nombre croissant de jeunes semblent attirés par la liturgie dite tridentine, y compris parmi les séminaristes et les jeunes prêtres.
Tout cela confirmé de manière éclatante par l’extraordinaire succès du pèlerinage de Chrétienté à Chartres, chaque année plus suivi, et où cette année l’affluence des jeunes pèlerins – 50% ont moins de vingt ans – a été telle que les organisateurs ont dû clore les inscriptions dès le 19 mai.
Du coup, Gabrielle Cluzel s’amusait à faire dire, dans un article du Boulevard Voltaire du 24 mai, aux bons apôtres qui, fort de Traditionis custodes, spéculaient sur la mort annoncée de la liturgie traditionnelle : « Dans les fidèles de la messe tridentine, nous avons cru voir un EHPAD, c’était en fait une pouponnière ».
Aux questions qui lui étaient posées sur le sujet, Mgr Viola a certes répondu. Si l’on peut appeler ça répondre. D’abord avec le poncif habituel, méprisant : « Je pense que les jeunes, et aussi les moins jeunes, nous vivons un grand moment de désorientation. Nous avons besoin de choses sûres, de règles, de normes, qui semblent nous rassurer ». Et puis avec la rengaine : « La question est de faire comprendre ce qu’est la liturgie. Dès lors que nous l’avons compris beaucoup de questions disparaissent ».
Faire comprendre, expliquer. Sauf qu’il y a 60 ans qu’on nous explique ce qu’est la merveilleuse liturgie nouvelle et pourquoi elle est merveilleuse. Tant elle que les nouveautés conciliaires ont été expliquées, expliquées, expliquées. Eh bien, les vieux n’ont toujours pas compris, et même pour la plupart, ils sont partis sur la pointe de pieds. Quant aux jeunes, ils ont apparemment trop bien compris ce que valait la marchandise, et ils s’en détournent pour aller vers des valeurs sûres.
Prions la Sainte Vierge en ce beau mois de mai. Prions-la pour la restauration de l’ordre liturgique dans l’Église, et dans le moment présent pour qu’au moins la prière liturgique romaine pure de toute erreur bénéficie d’une entière liberté. Je le rappelle, nous prions pour cela le chapelet le mercredi, à 17h à Saint-Georges de La Villette, tous les dimanches, à 18h15 devant Notre-Dame du Travail, et tous les jours ouvrés, du lundi au vendredi, en face des bureaux de l’administration diocésaine, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de 13h à 13h 30. Oui, devant les bureaux de l’archevêché, c’est aussi le Mois de Marie“.
La Liturgie Tridentine est l’accomplissement parfait du sacrifice propitiatoire non sanglant du Christ pour nos péchés
Les évêques qui ont perdu le sens sur cela ne peuvent pas comprendre la Foi qui anime cette jeunesse Chrétienne, et ouvre leur intelligence à la compréhension de la Messe Saint Pie V