Les fidèles qui manifestent tous les midis en semaine devant l’archevêché de Paris, et ceux qui se mobilisent pour le rétablissement des messes supprimées par Mgr Aupetit à Paris, à Notre Dame du Travail, Saint Georges de la Villette etc, communiquent :
“Les blogs s’intéressant à la liturgie traditionnelle ont relayé ces derniers jours une information donnée par l’Église de France : le SNPLS Service national pour la pastorale liturgique et sacramentelle (qui a succédé au CNPL, Centre national de Pastorale liturgique), gardien de la flamme de la réforme en France, organise des « journées nationales », le 10 et 11 mai, à Saint-Honoré-d’Eylau, dans la Grande Crypte, 66 bis avenue Raymond Poincaré, 75116 Paris, ouverture à 8h 30, conférences à partir de 10h.
Le thème de la session est : Desiderio desideravi, titre de la lettre apostolique du Pape François du 29 juin 2022 sur « la formation liturgique du peuple de Dieu ».
Dans Desiderio desideravi, comme on sait, le Pape enfonce le clou planté par Traditionis custodes : il entend que l’unité soit rétablie autour de l’unique expression de la lex orandi romaine, la liturgie de Paul VI. Mais hélas, les immenses richesses de cette liturgie son mal connues, et il faut consacrer les forces de l’Église à s’y former et à l’étudier… Promouvoir la formation et l’étude de ces richesses : c’est à quoi les congressistes (très impliqués, et qui paieront un droit d’inscription de 110€) tous acteurs diocésains de la pastorale liturgique, des commissions de musique liturgique et d’art sacré, formateurs de séminaires, réfléchiront intensément à cela, en tentant de « dépasser l’opposition classique entre rubricalisme et créativité pour redécouvrir la dignité de l’action liturgique ». Plus de 50 ans après la fabrication de ladite liturgie où tout n’est qu’options, choix et espaces laissés à l’invention personnelle…
Ces journées sont considérées comme d’une importance telle qu’elles seront présidées par le cardinal Arthur Roche, Préfet du Dicastère pour le Culte Divin, en personne, qui a été invité par Mgr Guy de Kérimel, archevêque de Toulouse, Président du Conseil pour la liturgie et la pastorale sacramentelle de la Conférence des Évêques de France, l’un et l’autre « spécialistes » particulièrement actifs aujourd’hui dans la (vaine) tentative d’éradication de la messe traditionnelle.
Et quels « spécialistes » ! La Lettre 926 de Paix liturgique du 13 mars dernier (Paix Liturgique France) avait épinglé « l’étonnante incompétence liturgique » du cardinal Roche, de même que la Lettre 835 du 21 novembre 2021 (Paix Liturgique France), notait « la science liturgique de café du commerce » de Mgr de Kerimel, alors évêque de Grenoble. Arthur Roche comme Guy de Kerimel croient dur comme fer, disent et écrivent que le missel traditionnel est une invention d’après le Concile de Trente comme le missel de Paul VI est une fabrication d’après Vatican II ! Il faut oser. Au point qu’il me vient à l’esprit la réplique célèbre des Tontons flingueurs :
[Ces gens-là] ça ose tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît. »
Il faut dire que la présence du cardinal Roche à Paris, haut lieu de la défense de cette liturgie, ne manque pas de piquant… Quant à Guy de Kerimel, ces journées achèveront sa mission nationale : la CEF a déjà élu son remplaçant comme chargé de la liturgie : Mgr de Metz-Noblat, évêque de Langres, qui prendra ses fonctions le 1er juillet, et qui est nettement moins fanatique de bugninisme. Sans doute est-ce pour cela qu’il a été pressenti comme successeur de Mgr Dominique Rey qui pour l’heure n’a pas l’intention de démissionner de son siège d’évêque de Toulon-Fréjus.
Mais après tout, ne suis-je pas trop négatif ? Ces deux spécialistes auront peut-être l’occasion de dialoguer avec l’un ou l’autre des représentants parisiens des paroisses d’où a été arrachée la liturgie traditionnelle par Mgr Aupetit. Pour nous, nous soutiendrons leurs tentatives lors de nos récitation du chapelet, le mercredi, à 17h à Saint-Georges de La Villette, tous les dimanches, à 18h devant Notre-Dame du Travail, et devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30″.
Qu’ils arrêtent de lutter contre l’Esprit Saint !
Celui-ci souffle où Il veut et les vocations le prouvent !
Je tiens à vous soutenir de toutes mes forces, mêmes les forces d’un vieux de presque 84 ans, Si vous en voulez bien de mes forces ? Votre combat est tellement justifié contre les bergers galeux de notre Pauvre France (pauvre spirituellement, j’entends) Bon courage, notre chapelet du soir vous tiens compagnie.
Ad Jésus pre Mariam. P.L.C.