Mgr Jachiet, évêque de Belfort, s’est rendu en visite pastorale à… Belfort, où il a visité l’usine d’hydrogène, la mosquée – le 28 avril, le régiment… mais n’a pas poussé jusqu’au cimetière de Brasse – où il y a une chapelle et où il aurait pu peut-être trouver un autel digne pour la messe de toujours, puisque le 25 avril à 10h30 il a célébré une messe à l’EHPAD la Rosemontoise…sur ce qui semble bien être une table à manger.
D’ailleurs, juste à côté, il y a un piano, et derrière, un four – ce qui laisse penser qu’il s’agit d’une salle de repos ou de la salle à manger – au moins l’habit de l’évêque est en accord avec les couleurs de la salle. Le site du diocèse met en ligne pas mal de photos – tout sur une même page, et en bonne résolution.
En revanche il ne semble avoir pas pris connaissance, avant de visiter Belfort, de l’instruction Redemptionis Sacramentum, qui comporte notamment ces lignes :
“77 – Sauf en cas de grave nécessité, il n’est pas permis de célébrer la Messe sur une table à manger, ou dans un réfectoire, ou dans un lieu qui est utilisé pour un tel usage convivial, ni dans n’importe quel endroit où se trouve de la nourriture, ni que ceux qui participent à la Messe s’assoient à table au cours de la célébration.
Si, en cas de grave nécessité, la Messe doit être célébrée dans le même lieu où l’on a prévu ensuite de prendre le repas, il faut prévoir un laps de temps suffisant entre la fin de la Messe et le début du repas, et il est interdit de présenter de la nourriture aux fidèles pendant la célébration de la Messe“.
Ce n’est pas le fait de célébrer la messe dans une salle faute d’autre local qui pose problème, mais le fait qu’un évêque, père et frère de ses prêtres – pour citer son ex-collègue parisien Mgr Verny trouve normal de célébrer la messe sur une table, et ses collaborateurs visiblement aussi.
Ce type de visite est pourtant préparé des semaines, voire des mois à l’avance, et trouver un autel portatif, puis l’amener, n’est pas si compliqué dans ces maisons de retraite modernes pourvues d’ascenseurs et de monte-charges.
Monseigneur estimerait-il que les retraités n’ont pas le droit à la Sainte Messe, avec le respect de son caractère sacré et de la Présence réelle ?
Desiderio Desideravi ????? De qui ce moque t on !!!!! François devrait remettre de l ordre dans son Eglise au lieu de persécuter et humilier les traditionnalistes,.
Dans les maisons de retraite sans chapelle on n’a pas le choix.
Pensez aux personnes à mobilité réduite.
Deplus la photo ne montre pas d’exentricité .
Il salut des âmes est premier.
On a toujours le choix de mettre autre chose qu’une table à manger – ce type de visite est préparé des semaines, voire des mois à l’avance.
Par ailleurs il existe des autels plus ou moins portatifs, depuis le Concile il s’en est fait des quantités, surtout dans un diocèse comme Belfort où nombre d’églises sont d’après 1945 (une quarantaine dans le bassin de Belfort et Montbéliard). Ou des autels de campagne, ça existe aussi.
Le problème, surtout, c’est qu’il s’agit de la Sainte Messe – dont le respect du caractère sacré doit être le premier souci – d’où les textes romains cités.
A priori cela ne semble pas être le souci de l’évêque de Belfort, voilà tout.
C’est intéressant que vous réclamiez ‘la salut des âmes est premier’.
Ce qui légitime n’importe quoi à vos yeux… ?!?
Renseignements pris cet établissement est issu de la tradition protestante ; comme Thierry je pense qu’ils n’avaient pas le choix, même si l’on peut déplorer le style de l’autel et de la liturgie.
Les pages du diocèses relatent les visites pastorales : on y apprend que Mgr Jachiet a pu faire un tour d’avion et manger de la carpe frite ! Les photographies montrent des messes “pontificales” devant des assemblées étriquées qui peinent à dépasser les 30 fidèles et où les moins de 65 ans sont absents, elles révèlent aussi des structures paroissiales périclitantes qui n’existeront plus dans vingt ans… C’est la réalité biologique ! Mgr Jachiet sera-t-il le quatrième et dernier évêque du diocèse.
Mgr Jachiet qui fut prompt à condamner le Père Schneider du diocèse de Saint-Dié et à faire connaître sa condamnation semble, au moins sur le site Internet de son diocèse, bien silencieux sur les principes non négociables !