En réponse à l’article « Tilly-sur-Seulles : Mgr Habert ne dit rien de nouveau », Eric Martin, président de l’association Notre Dame de Tilly, Reine du Très Saint Rosaire, nous prie de publier cet article:
Frères et Sœurs,
Je crois, de tout mon cœur de catholique, qu’il y a à Tilly-sur-Seulles l’objet d’une grande souffrance : celle provoquée par l’indifférence.
L’indifférence de ceux qui ne veulent plus croire, espérer ou s’intéresser à ce que le Ciel aurait pu vouloir nous dire ; l’indifférence de ceux qui – pour une raison mystérieuse – ne veulent pas donner l’avantage du doute à tous ces pèlerins (prêtres et laïques), fervents, voyants, convertis et guéris venus par milliers en ces lieux bénis.
Par respect pour tout ce que nos prédécesseurs, frères et sœurs – amoureux du Christ et de la Vierge Marie -, ont vécu de beau à Tilly… ayons l’audace et l’humilité de revisiter ce qui s’est réellement passé dans ce petit village du Calvados de 1896 à 1913.
Voici d’où vient ma conviction que le Ciel a accordé à Notre Sainte Mère de venir visiter ses enfants à Tilly : Les merveilleux et nombreux témoignages qui ont été relatés par des Prêtres, laïques et journalistes venus de toute la France !
Parmi tous ces témoignages, je vous partage celui qui a libéré mon cœur de la dureté provoquée par tant d’amertume. Il s’agit du témoignage de Joseph Lardeur, journaliste de la revue « La semaine religieuse du diocèse de Rouen » qui s’est rendu sur place le 26 juillet 1896, jour de la consécration de la Paroisse de Tilly-sur-Seulles au Sacré Cœur de Jésus :
Figurez-vous quarante ou cinquante fillettes, dont la plupart étaient, l’instant d’avant, parfaitement insouciantes, tombant simultanément en arrêt devant l’image radieuse qui vient de leur apparaître, à ce point nette et définie que toute, depuis les plus petites jusqu’aux plus grandes, nous la détaillaient tout haut avec un accord admirable. Figurez-vous toutes ces petites têtes groupées à la grande fenêtre de la classe, autour de la supérieure, qui voit, elle aussi !
Un tableau idéal, rappelant par les airs de têtes, l’intensité de l’expression, la sincérité écrasante, les plus merveilleuses conceptions des primitifs italiens ou flamands ! mais un tableau divinement animé, un chœur de voix célestes, chantant, priant, scandant les invocations avec une énergie, un accent qui nous pénétraient l’âme.
Ah ! ce que j’aurais donné pour qu’une demi-douzaine de ces savants parisiens assistassent à cette scène et nous formulassent, loyalement pour une fois, leur dernier avis de derrière le crâne !
Mais non! hypnose, ou machination, voilà quel serait encore le dernier mot dardé par leur langue de vipère. Ont-elles eu le temps de se rappeler le mot d’ordre ou de se suggestionner réciproquement, toutes ces fillettes qui s’exclamaient d’une seule voix: « Oh ! madame (c’est l’appellation donnée à la supérieure), oh! madame, regardez la voici qui joint les mains. qui nous bénit. Oh! madame! qu’elle est belle !»
Et les mains de toutes ces petites de se joindre aussi, et les invocations de reprendre: ‘Bonne Mère ! Notre-Dame du Sacré-Cœur de Tilly, priez pour nous !…’
En vérité, devant un spectacle pareil, on a beau être sceptique de tempérament, humoriste, résolu à ne pas s’emballer. Forcément, les larmes jaillissent.
Sachez bien, frères et sœurs, que ces sentiments partagés n’étaient pas seulement ceux d’un journaliste, mais ils étaient également ceux des très nombreux Prêtres et pèlerins venus observer et prier au champ des apparitions, avant que les premières interdictions officielles ne tombent.
Et oui, il y a eu à Tilly, restrictions et interdictions… mais jamais de condamnation.
Ainsi, nous avons dans nos archives :
- La décision de Monseigneur Hugonin demandant l’attente respectueuse et la prière. Il a demandé à ce qu’une statue soit placée devant l’ormeau de l’apparition pour que les fidèles ne prient pas devant les arbres – ce n’est pas une reconnaissance des apparitions, mais le champ n’est pas interdit au contraire !
- Une lettre de monsieur l’Abbé Guéroult du 17 avril 1897 disant que le décret de Rome est favorable aux apparitions de Tilly et que de mauvaises personnes cherchaient à influencer les cardinaux ;
- Une lettre de monsieur l’Abbé Guéroult du 28 août 1900 parlant de la bonne appréciation du tableau de la Ste Famille par Sa Sainteté le Pape Léon XIII (ce tableau a été révélé à Marie Martel le le 25 avril 1899, puis reproduit pour l’apporter à Rome !) ;
- Une lettre – de la présidente de la 1ère association – indiquant qu’il n’y a jamais eu de condamnation ni par Monseigneur Amette ni par Monseigneur Lemonnier ;
- Un témoignage selon lequel, en mai 1906, sa Sainteté le Pape Saint Pie X avait accordé une bénédiction spéciale au doyen de Tilly et à Marie Martel ;
- Un témoignage selon lequel, en mars 1909, Monseigneur Amette fit pénitence pour avoir parlé contre Tilly.
Et pour terminer les formalités, sachez que :
- Monseigneur Picaud (évêque de Bayeux et supérieur spirituel de Yvonne Aimée de Malestroit) a donné, le 13 avril 1954, l’imprimatur aux mystères du Rosaire révélés par Notre Dame de Tilly à Marie Martel ;
- une messe a été célébrée par monsieur l’abbé Gabriel le 31 mai 1972, sur le champ des apparitions, avec l’accord de l’évêché.
Enfin, en ce qui concerne le Prêtre catholique qui dessert le lieu [nous rappelons qu’il a été ordonné et faut partie d’une église non catholique schismatique depuis les années 1970 – NDLR], ses sacrements sont assurément valides, et j’ai dans mon cœur cette Parole d’Evangile, que notre Seigneur ressuscité a donné à ses Apôtres :
« Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité.
Puis il leur dit : ‘Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien.’
Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu.
Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient. » (Marc 16:14-20)
Si l’on en croit les témoignages, il y eu à Tilly, de tels Apôtres… et il y en a encore un aujourd’hui.
Notre Dame du Sacré Cœur de Tilly, priez pour nous
Notre Dame de Tilly, Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous qui espérons tous en Vous
Eric MARTIN
Président de l’Association Notre Dame de Tilly, Reine du Très Saint Rosaire
MAJ 1/8/2023 : le desservant gallican, Jean-Pierre Mousnier, non reconnu par l’Eglise catholique romaine, est décédé le 27 juillet d’une rupture d’anévrisme. Il doit être inhumé le 4 août.
Ce n’est vraiment pas sérieux !
Le “prêtre” en question est un gallican ayant fréquenté l’église Ste Rita de Paris.
Le fait qu’il porte soutane et dise la messe en latin est bon pour tromper les bonnes âmes !
Union de prières cordiales !
ON JUGE UN ARBRE À SES FRUITS !
Et d’année en année je constate qu’il y a toujours plus de ferveur.
Bravo et merci à cette petite équipe mariale déterminée et courageuse, perdue au milieu de la campagne normande, qui tient bon depuis des années, contre vents et marées grâce à une foi profonde et un grand amour de la Vierge Marie.
Ils permettent ainsi, à ce lieu d’accueil et de prière, de rayonner.
Drôle de réaction
Monseigneur Habert met en garde contre le pseudo cure occupant des lieux, non catholique et prosélyte qui plus est.
Il n’a pas recommandé de ne pas venir y prier….