En 2012, Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio, remarquait à propos de la dénaturation du mariage :
Par principe, le baptême d’un petit enfant n’est pas refusé, sauf si les parents refusent de donner une éducation chrétienne à l’enfant. Il est sûr que dans le cas d’un « couple » homosexuel, cela posera des questions pastorales sur lesquelles nous devons encore réfléchir, je pense en particulier à ce qui sera inscrit sur le registre de baptême : « Qui est la mère ? » « Qui est le père ? »
10 ans après, la question est répondue, comme dirait l’autre, par certains diocèses, qui font preuve de pirouettes LGBT… Ainsi, cette année 2023, la nouvelle feuille de registre de baptêmes du diocèse de Pamiers a été modifiée pour ne pas laisser apparaître le genre père /mère. Dans la nouvelle case, prévue à cet effet, on peut lire : Noms et Prénoms des parents ou d’autres titulaires de l’autorité parentale.
Idem dans le diocèse de Paris, dont les prêtres ont été assez sobrement avertis par une lettre interne du 18 mai 2022 :
“Commande Registres Baptêmes 2023 – Nouvelle formule
Pour l’année 2023, il a été décidé que le diocèse de Paris adopterait la nouvelle version d’acte de
baptême proposée par la CEF. Merci d’en prendre note et de passer votre commande à Paroi-
Services selon cette directive. Les bons de commande vous seront envoyés par Paroi-Services à partir
du 1er juin. N’hésitez pas à les contacter si nécessaire“.
Comme le rappelait début 2020 Radio Notre-Dame, « cette disposition n’a aucun caractère
obligatoire puisqu’elle n’a pas été adoptée à l’issue d’une décision collégiale du CEF. Libre à chaque
évêque de décider d’appliquer ou non cette disposition dans son diocèse ».
Et de fait, Mgr Aupetit a souhaité la mettre en place dans son diocèse, mais entre le Covid et la forte
hostilité qu’il a soulevé, sur ce sujet non plus il n’a pu s’imposer – les coups de menton et les
propos cassants n’emportent ni l’adhésion ni l’autorité.
En revanche, c’est Mgr Pontier – censé être administrateur apostolique, donc gérer le diocèse sans
prendre des décisions qui allaient obérer l’action de son successeur – qui a tranché l’affaire. Il a été à
la tête du diocèse de Paris du 2 décembre 2021, après la démission express de Mgr Aupetit rattrapé
par ses liaisons dangereuses jusqu’au 23 mai 2022 . La lettre interne envoyée aux prêtres le 18 mai l’a
donc été sous son administration – même si Mgr Ulrich, nommé un mois avant, devait déjà être au
courant des affaires en cours.
En 2020, certains diocèses avaient déjà tenté de biffer les père et mère de l’enfant, suscitant un tollé, comme l’avait souligné Famille chrétienne :