La cour criminelle de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais a jugé ces 13 et 14 février le père Alain Bonjour de l’Institut Notre-Dame de Vie (Vénasque). Il a été condamné à six ans ferme pour abus sur mineur de moins de 15 ans, avec maintien en détention.
Les faits ont eu lieu en…2005 lors d’un pèlerinage à Lisieux. Mis en examen en 2017, le prêtre aujourd’hui âgé de 65 ans était jusqu’en 2016 aumônier en établissement scolaire. Son institut l’a écarté de tout contact avec des mineurs après l’éclatement de l’affaire et a fait un signalement à la Congrégation de la doctrine de la Foi – qui devrait maintenant statuer, puisque la procédure judiciaire semble achevée.
Notre-Dame de Vie efface les traces ?
En revanche, le délibéré du jugement – cité par France 3 Pas de Calais – n’est plus accessible sur le site de l’Institut. On ne trouve plus non plus le communiqué fait par Notre-Dame de Vie lors de la mise en examen du prêtre en 2017. Décidément, ces informaticiens…
“[…] qui devrait maintenant statuer, puisque la procédure judiciaire semble achevée.”
Cette mise den retrait du droit de l’Eglise face au droit civile semble honteuse, aurais-je rater un point ? Pourquoi attendre le compte rendu civile ?
Bonjour Monsieur
C’est l’usage ces derniers temps. Il y a une logique – mieux vaut peut être attendre que la condamnation en droit civil ou pénal deviennent définitive (pas d’appel ou toutes instances épuisées).
Un espace presse et un communiqué sur l’affaire : https://www.notredamedevie.org/espace-presse/