L’association Comme une mère aimante a publié un appel à témoins au sujet du père Jean-Jacques Villaine, sur sa page Facebook – le prêtre, reconnu à l’origine d’abus sexuels, est décédé, mais le diocèse de Versailles n’a jamais fait d’appels à témoins, alors que la possibilité d’autres victimes est réelle.
En octobre dernier, Paix Liturgique s’était penchée sur cette affaire.
Paix Liturgique avait aussi retracé son parcours :
Ordonné en 1959 pour le diocèse de Versailles
. Vicaire à Vigneux-sur-Seine de 1959 à 1964
. Vicaire à Saint-Pierre saint Paul de la Celle-saint-Cloud de 1964 à 1969
. Chef du chœur liturgique de la paroisse Saint-Louis de Versailles, qu’il dirige juqu’en l’an 2000
. Vicaire à Saint-Louis de Versailles, de 1969 à 1987
. Curé au Triel-sur-Seine, de 1987 à 1999. Sa paroisse publie aussi le message du vicaire général. Les faits décrits dans le témoignage de la victime publié en 2019 y ont été commis.
. Curé au Vésinet, de 1999 à 2007. Sa paroisse annonce sa mort en publiant le message du vicaire général.
. Curé dans le groupement paroissial de Saint-Arnoult en Yvelines, à Clairefontaine, « au service » de la paroisse, de 2007 jusqu’en 2017.
. Jean-Jacques Villaine écrit lui-même en 2017 sur le site des anciens du petit séminaire de Grandchamp, fermé en 1970 et devenu depuis un établissement scolaire, où il a étudié de 1947 à 1952 : « A Clairefontaine depuis 10 ans “au service”, on m’a proposé de déménager pour Versailles dans un appartement plus conforme au statut de “prêtre âgé”, ce que je ferai le 9 mai… Je viendrai donc “en voisin” tout nouveau. Bien fraternellement ».