L’abbé Matthieu Raffray, supérieur pour l’Europe de l’Institut du Bon Pasteur, a été interviewé par RCF suite à la publication du Rescrit par le Saint-Siège :
Ce rescrit, il faut faire attention, il ne faut pas l’interpréter comme une nouvelle restriction qui serait imposée à la messe traditionnelle ce que fait ce rescrit c’est simplement limiter le pouvoir de dispense des évêques uniquement sur les nouveaux prêtres qui seraient intéressés par la célébration de la messe traditionnelle, et sur le fait qu’il y a des paroisses qui puissent avoir la célébration de la messe traditionnelle. […] En raison de nos statuts, nous nous sommes spécialisés dans cette célébration de la forme ancienne. Et donc moi j’en déduis que les évêques doivent faire appel à nos communautés pour ce genre de célébration.
L’Abbe Raffray ….. toujours très clairvoyant et à propos.
Les d’évêques français doivent abattre une bonne fois pour toute ces murs politiques de la honte qu’ils ont dressés eux-mêmes. De toutes façon il n’ont plus de prêtres et nous ne céderons pas !!!
Soit c’est une guerre d’usure soit le bon sens qui l’emporte. Le reste viendra naturellement, dès les ponts abattus (par eux-mêmes et Rome) reconstruits.
Toutes ces paroisses immenses sans prêtre: il faut mettre ces communautés ED et vous verrez refleurir la vie catholique et la renaissance de ces déserts.
Mais l’idéologie est plus forte, on préfère laisser la déchristianisation continuer plutôt que leur proposer ces territoires. C’est dur d’accepter qu’on a eu tort.
Des laïcs à la grande gueule, et quelques curés sexagénaires au caquet bien affuté ,et hop, on prend peur. Surtout ne rien faire! Une campagne médiatique dans Golias, la Croix, un quarteron de bons chrétiens qui font un article dans le journal local, et l’affaire est conclue.
Pendant ce temps là, les séminaires ED sont pleins et dans quelques années , on sera bien obligé de leur donner un apostolat actif. Les choses vont changer très vite.
Avec tout le respect que j ai pour cet abbé , il est peu être un peu trop optimiste, ils préfèreront laisser leurs églises sans culte plutôt que de faire appel aux instituts Ecclésia Dei car de toutes les façons Rome ne veut éradiquer cette messe.