Ils étaient nombreux dans les années 1970 à quitter le sacerdoce, dans la tourmente post-conciliaire. Ils sont certes moins nombreux aujourd’hui, mais rapportés au nombre de prêtre, c’est une quantité non négligeable. Et l’épiscopat reste discret à leur sujet.
On se souvient de David Gréa, curé charismatique du diocèse de Lyon, parti avec une femme après 17 années de sacerdoce et qui s’est marié civilement un Samedi Saint… Plus récemment c’est le recteur de la cathédrale d’Orléans qui a annoncé son départ. L’an dernier, un prêtre du diocèse de Versailles a publiquement annoncé à ses confrères avoir demandé sa réduction à l’état laïc.
Une affaire récente a également défrayé le diocèse d’Evreux, avec le cas d’un prêtre rwandais, qui avait obtenu le statut de réfugié politique, et reconnu en 2021 à Gisors un fils né d’une liaison passée. Une autre embarrasse l’évêque de Limoges.
De même Marc Fassier, dans le diocèse de Saint-Denis, a quitté le sacerdoce après 15 ans, suite à une relation avec la mère d’un enfant, qu’il préparait au baptême… En lisant leur témoignage sur BFM, on se demande si ces prêtres avaient réellement pris la dimension du sacerdoce. Ainsi, Marc Fassier explique :
“Ce qui m’attirait, c’était le côté relationnel, la conjonction entre la relation à Dieu et la relation aux autres, la quête d’absolu”
Et la relation personnelle avec Jésus-Christ ?
On s’aperçoit aussi que les prêtres sont souvent laissés seuls. Et ils finissent pas craquer. Mais plutôt que de se relever après être tombés, ils s’enfoncent dans le déni pour finalement quitter le sacerdoce. Que font les évêques pour aider leurs prêtres ? Les aiment-ils ? Les soutiennent-ils ? Ces défroqués là ne provoquent pas de visite canonique.